Dès l’atterrissage à l’aéroport Ahmed-Ben-Bella d’Oran, Madjid Bougherra s’est dirigé vers le complexe Hadefi-Miloud pour animer la conférence de presse à la veille de la demi-finale entre l’Algérie et le Niger.
« Contents de jouer à nouveau à Oran »
The Magic est conscient que sa sélection est à une marche de la finale et qu’elle doit répondre présent aujourd’hui. « Il ne reste plus qu’une marche à gravir. On affronte le Niger qu’on a joué en amical. C’est une équipe qui a du gabarit. Franchement, je ne suis pas surpris qu’elle soit là », prévient-il. Selon lui, la sélection prépare dans d’excellentes conditions cette demi-finale. « Le moral du groupe est au beau fixe. Il fait beau à Oran, les tickets du match se sont vendus en un temps record (5 heures). On est très contents d’être ici à Oran ; c’est un moment unique pour les joueurs. On se sent chez nous dans les stades d’Algérie. On a déjà joué des matchs amicaux ici à Oran », reconnaît Madjid Bougherra, plutôt ravi de jouer cette demi-finale au complexe Hadefi-Miloud. Toutefois, il reconnaît que tous les moyens ont été mis à sa disposition pour bien préparer le CHAN 2022, mais il regrette « d’avoir joué nos matchs amicaux sans public ».
« Les joueurs n’ont pas besoin de mon discours »
Après 4 victoires acquises depuis le début du CHAN, l’EN va livrer la rencontre la plus importante avec un enjeu de taille, celui de se qualifier à la finale. « Les demi-finales se jouent beaucoup plus sur le mental que le physique. Normalement, sans le discours du coach, les joueurs doivent être motivés. On joue à domicile, on est si proches de la finale. Comme je l’ai dit, ça fait un an et demi qu’on galère. On fait des matchs amicaux à gauche, à droite et de surcroît à huis clos. Et là, on peut être proches du bonheur, qu’ils (les joueurs) se surpassent ! On les a vus au dernier match, ils ont joué avec hargne. Ce sont des joueurs qui mouillent le maillot, je n’en doute pas là-dessus. Mais il faudrait faire plus en demi-finale. Quand ils mettront le pied, ils verront le stade plein. Ce sera ça le discours de l’entraîneur en fait. On peut dire que pour un entraîneur, c’est plus facile surtout quand c’est à domicile. A Alger, on a bénéficié d’un grand soutien du public, auquel revient le mérite. On prévoit le même soutien et la même ferveur du public oranais », prédit-il.
« Les Nigériens sont forts en défense »
L’adversaire de ce mardi n’est pas inconnu pour le coach national. « C’est une équipe qu’on connaît très, très bien. Eux nous connaissent bien. Donc, on sait à quoi s’attendre. On les a déjà étudiés et on les a encore étudiés. Certes, le Niger a un match de moins que nous (le Mena figurait dans un groupe à 3 équipes au 1er tour). Mais il a un jour de récupération de moins que nous. On les a vus jouer. On verra le jour du match ce qui fera la différence. » Toujours à propos de l’adversaire des Verts, Bougherra pense : « Les Nigériens sont forts en défense, ils ont en plus d’expérience en attaque surtout dans le jeu aérien. Nous avons travaillé dans ce sens. En plus, l’équipe du Niger joue sans pression, néanmoins, on sait comment les perturber et leur marquer des buts. Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire comment ! »
« Aribi et Kendouci sont contents de finir la compétition »
Évidemment, le coach national n’a pas omis de remercier la CAF d’avoir autorisé Kendouci à finir le tournoi malgré son transfert à Al Ahly du Caire. « Content que la CAF ait permis à Kendouci de continuer à jouer ce tournoi, même cela est tout à fait logique car le joueur a signé dans un club étranger. Mais il n’a pas encore mis le pied là-bas. C’est un joueur important, il est primordial que les joueurs aillent jusqu’au bout de la compétition » exprimera Madjid Bougherra sa satisfaction de pouvoir compter jusqu’à la fin du CHAN sur les précieux services de Kendouci et Aribi. « Eux aussi sont contents de continuer la compétition. Pour Karim Aribi et Kendouci, ils étaient heureux après avoir appris dimanche la décision prise par la CAF », souligne-t-il.
- S.