L’amphithéâtre Omar-Kezzal était, hier, le théâtre de l’installation du collège technique national.

C’est en présence de près de 80 personnes représentant les différentes directions techniques et des DTS des 16 clubs de l’élite, ainsi que les sélectionneurs nationaux A, U20, sélections féminines et même équipe militaire, en plus du président de la FAF, que les travaux de cette rencontre ont débuté, avec un mot du président de la fédération Walid Sadi. Ce dernier a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux présents et de les encourager à tirer vers l’avant le football national grâce à leurs efforts. «Heureux d’être parmi vous, vous êtes meilleurs que moi dans le domaine technique. Tout ce que je peux faire pour vous aider c’est d’apporter mon assistance pour la réussite de votre projet», dira le boss de la fédération en ouvrant la séance, avant d’être imité par le DTN Ameur Mansoul, qui a pris la parole en tant que président du collège, il est revenu sur le contexte du lancement de cette initiative, et le texte ayant poussé la fédération vers sa création à savoir le décret exécutif n° 14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales ainsi que leur statut-type.

Un riche débat a ensuite eu lieu avec des interventions multiples des présents, Boulahdjilet le DTS de l’ESS ou encore Benaouda du MCO ont soulevé certains points importants. Le représentant du célèbre club de l’Oranie a évoqué les entraves de l’administration sur le technique. En résumé, la bureaucratie qui met des bâtons dans les roues des projets techniques, il sera appuyé plus tard par un invité de marque : le sélectionneur national Djamel Belmadi.

Riche débat

Le Directeur technique national Mansoul a invité Belmadi à prendre la parole. Le coach des Verts était décontracté, très à l’aise, contrairement à ses habituelles apparitions. Il faut dire que la tenue de cet événement loin des caméras et de la couverture médiatique lui a permis d’être très calme et il n’a pas hésité à le dire : «Content d’être au milieu d’une assistance qui parle le même discours que moi», a-t-il lancé en direction d’une assistance très attentive. Le coach a encensé le produit local représenté par les éléments qui lui ont permis d’être champion d’Afrique il y a 4 ans en Egypte, évoquant l’apport des Belaïli, Atal et Benlamri, Slimani et les autres. Comme souvent, le coach national n’a pas manqué l’occasion de jeter des fleurs au Paradou AC, le qualifiant d’exemple à suivre, vu que c’est le premier quartier algérois ayant réussi son projet, avant de donner du crédit aux propos de Benaouda, soulevant la problématique des entraves administratives qui vont à l’encontre du développement des projets techniques.

La première rencontre s’est donc plutôt bien passée, en attendant que les participants aillent de l’avant à l’avenir, avec une meilleure organisation et surtout plus de facilités de la part de l’administration, la FAF et son président devraient faire de leur possible pour y remédier.

S.M.A