La CAF retouche ses statuts

 

L’Assemblée générale de la Confédération africaine de football qui s’est tenue à Addis-Abeba a approuvé plusieurs propositions redéfinissant les modalités de gouvernance du football africain pour les années à venir.

Des réformes importantes au niveau du processus électoral ont été validées, dont la suppression de la limite d’âge de 70 ans pour les candidats aux postes de président de la CAF, de membres du Conseil de la FIFA et du bureau exécutif de la CAF. Cette modification votée à l’unanimité ouvrira les portes de la candidature à plusieurs figures du football du continent, marginalisées jusque-là par les lois en vigueur. Ainsi, en attendant la date limite du dépôt des candidatures, arrêtée pour le 12 novembre prochain, pour voir si Motsepe va entrer en course avec d’autres concurrents, dans les coulisses on parle de l’envie pressante de l’Égyptien Hani Abu Rida, 71 ans, de prendre la présidence. Il ne pouvait pas postuler pour ce poste depuis qu’il a franchi la barre des 70 ans, mais cela ne constitue plus un obstacle pour l’Égyptien présenté comme le nouvel ami du Marocain Lekjaâ. Outre cette proposition approuvée, il y a eu celle de la suppression des unions zonales et linguistiques pour les candidats au Conseil de la FIFA. Cela permettra l’introduction de plus de deux représentants par zone, ce qui ouvrira la voie à plus de francophones, voire même d’arabophones dès le prochain renouvellement du comité exécutif de l’instance mondiale. 

Notons que pour le moment, Abou Rida et Lekjaâ sont les deux seuls représentants de notre zone à la FIFA. Leur mandat prendra fin prochainement, reste à savoir s’ils comptent se représenter ou briguer un mandat au comité de la CAF, ce qui menacerait l’envie de Sadi de prendre le poste.

S.M.A

 

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