«Je suis inquiet avant le tirage parce que quel que soit le tirage on est dans le chapeau trois, nous allons tirer deux grandes nations avec nous quoi qu’il arrive. Se retrouver avec le Ghana ou la Côte d’Ivoire ce sera difficile. Je suis inquiet et légèrement énervé par la blessure de Slimani et que la malchance ne m’a pas quitté. Je commence a en avoir marre de ces blessures. Quel que soit le groupe sur lequel on tombera on fera tout pour gagner. C’est mon but.»
Il était accompagné de Cyril Moine, Tasfaout et Bouteboune
Le sélectionneur national était accompagné de Cyril Moine, Abdelhafid Tasfaout et Nabil Bouteboune. Ils ont pris hier le vol vers Johannesburg, ils ne seront de retour au pays que le 29 de ce mois. Le staff technique des Verts visitera les futures installations de l’EN. M. B.
Raouraoua et Halilhodzic sont arrivés en Afrique du Sud en ordre dispersé
Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur national Vahid Halilhodzic sont arrivés en Afrique du Sud, sur invitation de la CAF, la Confédération africaine de football, pour assister et représenter l’Algérie au tirage au sort de la CAN 2013, qui doit avoir lieu, mercredi prochain à Durban.
Les deux hommes sont arrivés à Durban, via Johannesbourg en ordre dispersé puisque le président de la FAF est arrivé hier, samedi 20 à 09h50, alors que le head coach des Verts n’arrivera qu’aujourd’hui dimanche, à 09h50.
Raouraoua est arrivé en Afrique du Sud 24h avant Halilhodzic
Les deux hommes ont pris exactement le même vol, le vol AF990 de la compagnie Air France, qui décolle à 23h20 du terminal 2 Ede de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle. A la seule différence, c’est qu’ils l’ont pris avec 24 heures d’intervalle. Raouraoua est parti vendredi soir, alors qu’Halilhodzic lui n’est parti qu’hier soir.
La CAF a traité chacun par rapport à son rang et son statut
La Confédération africaine de football, qui a invité les différentes délégations des ays qualifiés pour la prochaine CAN, a mis les petits plats dans les grands, en différenciant toutefois le statut de président et celui de sélectionneur. Si Mohamed Raouraoua, président de la FAF et membre éminent de la CAF, a eu droit à un vol en première classe toutes options avec enregistrement au salon VIP de la compagnie française et embarquement facilité dans l’avion, un billet à 15 000 euros. Le sélectionneur national, lui, n’a eu droit, si on ose dire, qu’à la Business Class, ce qui est déjà le grand luxe pour un vol long courrier.
Raouraoua n’a souhaité faire aucune déclaration
C’est un Mohamed Raouraoua de bonne humeur, très enjoué avec le sentiment du devoir accompli sur son visage, qui nous a salués chaleureusement, avant-hier, aux alentours de 21h30, dans le hall de l’aéroport Charles de Gaulle. Un président de la FAF détendu, qui a même pris une photo avec un supporter algérien qui l’a reconnu, mais qui s’est poliment excusé de ne faire aucune déclaration. C’est après lui avoir souhaité bon voyage que le patron du football algérien a rejoint les formalités de la police de l’air et des frontières.
M. B.
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