Une décision qui était dans l’air, surtout qu’Halilhodzic trouvait son jeu différent de celui que développait l’EN. Berbère TV a profité de sa présence au Parc-des-Princes pour s’entretenir avec lui. Une interview qui sera diffusée ce soir dans son intégralité lors de l’émission Addal+, où Ghilas avoue ne pas comprendre la décision de sa mise à l’écart : «Je ne comprends pas pourquoi j’ai été écarté, mais je continuerai à travailler. Je sais que le temps passe, mais je ne désespérerai pas, car la CAN, j’aimerais bien y être.» Ghilas n’a pas manqué d’évoquer l’affaire du drapeau berbère qu’il a brandi et que certains le lui ont reproché. Il affirme que c’était seulement un clin d’œil à ses grands- parents au bled sans aucune intention politique : «J’ai fait ça sans intention politique, après on l’a mal pris. Je ne sais pas si c’est ça la cause de ma mise à l’écart, mais je n’ai pas eu d’éléments qui le confirment. C’était un clin d’œil à mon grand-père à Thala Hamza à Béjaïa, c’est tout», ajoutera-t-il.
S. M. A.