Samedi passé, le rugueux défenseur central du MCO s’est blessé et sera indisponible près d’un mois. Cette blessure arrive au mauvais moment pour le club qui a besoin de l’expérience et du savoir-faire de son pilier.

- Comment avez-vous contracté cette blessure ?

- En première mi-temps du dernier match, j’ai eu mal aux adducteurs, mais, comme mon coéquipier dans l’axe, Zoubir Ouasti, s’est blessé lui aussi, j’étais dans l’obligation de continuer le match. A la fin, je ne pouvais plus tenir tellement les douleurs étaient persistantes.

- Vous serez indisponible un mois…

- Après l’échographie que j’ai faite le lendemain du match, le médecin m’a conseillé un repos de trois semaines. C’est dur à supporter, mais je n’y peux rien, malheureusement. Déjà, j’avoue avoir commis une erreur en jouant samedi. 

- Pourquoi le dites-vous ?

- Alors que je ressentais de petites douleurs aux adducteurs, j’ai continué à jouer. Conséquence, cette blessure s’est aggravée. Je n’aurais pas dû jouer et je le regrette amèrement vu que ma convalescence peut aller  jusqu’à un mois…

- Toujours après le match de samedi, on a procédé au changement d’entraîneur au MCO, un commentaire…

- Il faut dire que cette instabilité au niveau de la barre technique n’est pas forcément une bonne chose. Face au MCA, on a fourni une bonne prestation et, logiquement, on devait gagner ce match. Hélas, on n’a pas eu cette première victoire derrière laquelle nous courons depuis plusieurs semaines. Quant à Djamel Benchadli, c’est un technicien qu’on ne peut plus présenter vu qu’il a fait du bon travail la saison écoulée à l’ASMO. Bien entendu, tous les joueurs, sans exception, vont l’aider dans sa tâche.

- Pensez-vous que l’équipe, qui s’est enfoncée dans une spirale infernale, s’en sortira ?

- Pourquoi pas, on a un bon effectif qui peut jouer les premiers rôles. D’après ce qu’on a constaté, notre équipe souffre d’un problème de confiance et il suffit d’une victoire pour qu’elle redémarre de plus belle.                            M. S.