Ils ont su préserver leur avantage en se repliant derrière. Leur victoire relève de l\'exploit, vu que le Mouloudia d\'Alger n\'a pas gagné à Tizi Ouzou depuis 1996. Il a fallu donc attendre 16 ans et l\'arrivée de Djamel Menad pour que le Doyen s\'impose de nouveau sur le terrain du 1er-Novembre. Dominant leurs adversaires de bout en bout, les Canaris ont péché dans la dernière passe. Ils n\'ont pas trouvé la faille et cela malgré la multitude des occasions qu\'ils se sont créées tout au long de la partie. Cueillis à froid par Yalaoui qui n\'a trouvé aucune peine à battre Asselah devant une défense statique, les locaux ont fait le maximum pour revenir dans le score, mais toutes leurs tentatives ont buté sur une defense solide et sur un Chaouchi impérial. Sedkaoui, Bencherifa et Messaâdia avaient les balles du nul, mais le gardien du MCA intervenait à chaque fois pour éloigner le danger. C\'est lui qui a fait la difference face à une équipe qui ne dispose pas d\'un chasseur de buts.
Messaâdia et Hadiouche ratent l\'immanquable
Menés sur leur propre terrain et devant leur nombreux public, les locaux n\'avaient pas d\'autre choix que de jouer le tout pour le tout en deuxième mi-temps. Mais les changements opérés par Fabbro n\'ont pas porté leurs fruits. Excepté Mokdad qui a donné un peu du punch à la ligne offensive, Hanifi et Hadiouche n\'ont rien apporté. Ils n\'ont à aucun moment inquiéter Chaouchi. Hadiouche s\'est permis même le luxe de rater une occasion en or. Idem pour Messaâdia qui n\'était pas dans son jour. Il a raté deux buts certains. S\'il avait un peu de réussite, il aurait pu niveler la marque. Même si les Mouloudéens ne se sont pas créés beaucoup d\'occasions, ils ont bien géré leur match. Très bien organisés sur le terrain, ils ont annihilé toutes les offensives des Canaris. Ils ont eu ce qu\'ils voulaient et les poulains de Fabbro n\'ont pas d\'autre choix que de se ressaisir lors de la prochaine journée. A. H.
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