L’international des Canaris, Saïd Belkalem, n’a pu maîtriser ses nerfs à la fin de la rencontre face au Mouloudia d’Alger.

Lui qui a fait un énorme sacrifice en tenant à terminer le match malgré sa blessure aux adducteurs a mal accepté qu’un supporter s’en prenne violemment à lui au moment où il s’apprêtait à rejoindre les vestiaires. Il a toujours fait de son mieux pour défendre les couleurs de son club. La preuve, il a joué le jour de l’enterrement de son oncle, alors qu’il venait de passer une nuit blanche. C’est pour cela qu’il a mal apprécié les insultes de ce supporter, lequel lui aurait présenté par la suite ses excuses. En rejoignant les vestiaires, l’enfant de Mekla n’a pu retenir sa colère. Enervé, il a claqué fort la porte avant de dire ce qu’il avait sur le cœur devant tous ses partenaires. «Pourquoi les dirigeants disparaissent lorsqu’on perd, alors qu’on regagne le vestiaire ?», a-t-il lâché. Il faut dire qu’il n’était pas le seul à s’être plaint de l’absence des dirigeants à la fin de la rencontre face au MCA. Un responsable qui se trouvait à l’entrée des vestiaires au moment où Belkalem a laissé éclater sa colère n’a pas trouvé mieux que de demander à un confrère de lui dire pourquoi l’enfant de Mekla est dans tous ses états ?
Ayant toujours dit ce qu’il pense sans faire le moindre calcul, Belkalem a laissé entendre encore une fois qu’il y a un malaise à la JSK. Son coup de gueule prouve que les joueurs sont sous pression, et pour que la sérénité revienne, il faudrait que l’équipe se ressaisisse à Bel-Abbès.
M. A.