Les camarades de Terbah étaient bien préparés pour croiser le fer avec l’USM Alger et son armada de joueurs internationaux, ils ont abordé la rencontre le plus normalement du monde, c’est-à-dire sans aucun complexe.

Ils ont bousculé leur vis-à-vis durant toute la première période de jeu se créant un nombre incalculable d’occasions sans pouvoir en concrétiser une seule, au grand regret des dirigeants qui ont la partie à partir de la tribune officielle. Les Algérois ne s’attendaient pas du tout à cette réaction des jeunes de Hajjar, les obligeant à opter pour la prudence durant la quasi totalité de la partie.
A deux reprises, Tchikou et Bendjilali étaient «descendus» en pleine surface de réparation sans que l’arbitre ne bronche, alors que les penalties étaient flagrants. Les locaux avaient beau protester pour lui faire savoir qu’il y avait faute, en vain, l’homme en noir ne voulait rien savoir, il a même donné un avertissement à un «plaignant». Le comportement du directeur de jeu ne les a pas découragés, au contraire, il les a motivés pour fournir des efforts supplémentaires afin de trouver le chemin des filets de Zemmamouche. Ce dernier a été mis à rude épreuve par les camarades de Seifioune, malheureusement, il était dit que ce jour, les locaux n’empocheraient pas les trois points de la victoire.
D’ailleurs, les visiteurs ont su exploiter la seule et unique occasion créée au cours de cette confrontation et de repartir avec les points mis en jeu. «On est tombés sur une bonne équipe de la Saoura pratiquant un jeu rapide qui nous a fait des misères. Je ne m’attendais pas à la victoire, vu la pression exercée sur mon équipe par les joueurs de la JSS qui étaient maladroits dans leurs tentatives», souligne l’entraîneur des Rouge et Noir qui a reconnu la suprématie des poulains de Hajjar lors de cette confrontation.

Ils accusent l’arbitre
Les Bécharis ont fait de leur mieux pour s’imposer, mais sans résultat. «On n’a rien à reprocher aux joueurs qui ont fourni une belle partie, malheureusement, il y a ce manque de réussite, en plus du comportement de l’arbitre qui siffla à tort et à travers des fautes imaginaires contre la JSS et refusa deux penalties, on dirait qu’il avait un parti pris», déclara le S/G de la JS Saoura. Les Bécharis doivent oublier cette défaite et penser d’ores et déjà au prochain match contre l’ASO prévu samedi prochain au stade du 20-Août-1955 (Béchar) pour se ressaisir.
B. B.