Certes, ce dernier lui a fait sa proposition lors de l’entrevue qu’il a eue avec lui à Sidi Fredj dans la soirée d’avant-hier, mais celle-ci est loin des espérances de l’ex-sélectionneur des Verts. Il nous a été difficile d’avoir le montant exact qui a été proposé par le président de la JSK à Sandjak, mais d’après certaines indiscrétions, il lui aurait offert le même salaire que percevait Enrico Fabbro, à savoir 120 millions de centimes par mois. Quoi qu’il en soit, le coach de Noisy-le-Sec n’est pas emballé par l’offre de Hannachi. Raison pour laquelle il a demandé un temps de réflexion de 24 heures avant de faire sa contre-proposition. Il est clair que si le président Hannachi ne fait pas un effort sur le plan financier, Sandjak ne succédera pas à Fabbro à la barre technique des Canaris. S’il veut l’enrôler, il devra répondre favorablement à toutes ses exigences financières. Manifestement, Sandjak n’est pas trop gourmand, mais il veut être estimé à sa juste valeur, surtout qu’il est appelé à diriger une équipe sans âme. Il veut se mettre d’accord sur tout avant de s’engager avec le club kabyle.
Il veut un contrat FIFA et une avance de 4 mois de salaire
L’expérience lui a appris qu’il doit négocier sur tout avant de donner son accord définitif au président Hannachi. Il a déjà entraîné la JSK deux fois par le passé, et pour parer à toute mauvaise surprise, il tient à signer un contrat FIFA. En plus, il exige une avance de 3 à 4 mois de salaire comme le font la plupart des entraîneurs étrangers exerçant dans notre championnat. Le coach de Noisy-le-Sec connaît bien la maison JSK et il veut prendre ses devants pour ne pas se retrouver dans une situation qui lui échappera par la suite. Il est en position de force, puisque c’est le président Hannachi qui l’a sollicité et c’est pour cela qu’il ne s’est pas précipité à dire oui. Il pose ses conditions et si le président de la JSK ne les acceptera pas, Sandjak pourrait décliner son offre. D’ailleurs, dans l’interview accordée à notre journal dans la soirée d’hier, il a clairement dit que la balle est dans le camp de Hannachi. Reste maintenant à savoir si ce dernier fera des efforts pour le convaincre à venir. Ce qui est certain, avec Sandjak, plusieurs choses risquent de changer à la JSK, car, avec son vécu sportif, il n’acceptera jamais de fermer les yeux sur certaines choses.
Mohamed A.
Sandjak : «Hannachi sait ce qu’il doit faire pour me recruter»
L’ex-entraîneur de la JSK et de l’équipe nationale se dit prêt à revenir pour peu que le président Hannachi accepte ses conditions. Il confirme qu’il l’a rencontré dans la soirée de dimanche, mais il précise qu’il n’a rien conclu avec lui. Il ajoute qu’après avoir pris connaissance de l’offre de Hannachi, il lui fera une contre-proposition aujourd’hui.
- Vous avez rencontré le président Hannachi dans la soirée de dimanche, pouvez-vous nous édifier sur les négociations que vous avez eu avec lui ?
- Effectivement, je l’ai rencontré dimanche soir. Le président Hannachi m’a fait sa proposition financière, mais je lui ai demandé un temps de réflexion de 24 heures avant de lui faire une contre-proposition.
- Y a-t-il un grand écart entre l’offre qui vous a été faite par le président Hannachi et votre exigence financière ?
- Oui et non. La JSK est un grand club qui possède presque 10 millions de supporters. Ce n’est pas une équipe quelconque et cela même si les joueurs ne se rendent pas compte. Maintenant, le président Hannachi sait ce qu’il doit faire pour me recruter.
- On comprend par là que désormais la balle est dans le camp de Hannachi…
-Absolument, je lui ferai ma contre-proposition aujourd’hui. S’il accepte, je reviendrai, sinon je ne suis pas un demandeur d’emploi. Je suis propre et je le resterai. Je n’ai rien demandé et le président Hannachi sait ce qu’il doit faire pour m’enrôler.
A. H. A.
Hannachi prépare la carte Mouassa
Si les négociations avec Nacer Sandjak n’aboutissent pas, Kamel Mouassa a de fortes chances de succéder à Enrico Fabbro. Les contacts avec lui ne datent pas d’aujourd’hui, puisque son nom a été déjà évoqué dans l’entourage du club depuis plusieurs jours. Sa présence à Constantine lors de la rencontre CSC-JSK n’est pas passée inaperçue. C’est l’ex-entraîneur des gardiens Lyès Izri ainsi que certains proches de Hannachi qui font le forcing pour que les rênes de la barre technique soient confiées à Mouassa. Mais pour des raisons qu’on ignore, les dirigeants de la JSK ne veulent aucunement que les contacts avec Mouassa soient ébruités. Il connaît bien la maison JSK, et ceux qui privilégient sa piste estiment qu’il est le mieux indiqué pour redresser la barre. Il entretient de bons rapports avec certains proches de Hannachi et c’est ce qui conforte l’hypothèse de son enrôlement en cas d’échec des contacts avec Sandjak. Non seulement, il a assisté à la rencontre CSC-JSK, mais il a aussi rallié Alger où il a rencontré des proches de Hannachi dans la soirée de samedi dernier quelques heures seulement après le renvoi de Fabbro. Et ce n’est pas tout, puisqu’il s’est entretenu avec les dirigeants dans la soirée de jeudi avant que Hannachi ne négocie avec Fabbro. Ce ne sera donc pas une surprise, si le président de la JSK est sur la piste de Mouassa en cas d’échec des négociations avec Sandjak.
Karim A.