Hannachi reconnait ses erreurs : « J’ai failli…. »

Depuis l’annonce de l’arrivée du coach de Noisy-le-Sec, Nacer Sandjak, on ne cesse de spéculer sur l’avenir de l’entraîneur intérimaire Mourad Karouf. Le successeur de Fabbro a clairement affirmé qu’il veut un staff costaud, ce qui a ouvert la voie à toutes les spéculations.

Mais tant que l’entrevue entre Hannachi et son nouvel entraîneur n’a pas eu lieu, personne n’est en mesure de dire avec exactitude si Karouf sera maintenu ou pas à son poste. Le flou est total, surtout que le nouvel entraîneur des Canaris est resté évasif quant à la composante de son staff. Mais d’après les dirigeants kabyles avec lesquels on s’est entretenus dans la matinée d’hier, le président Hannachi ne laissera jamais tomber Karouf. «Karouf est un enfant du club et on ne le laissera jamais tomber», leur a-t-il confié, en leur ajoutant qu’il trouvera un arrangement avec Sandjak.

«On a failli et on assume»     

Sur le site du club, c’est la première fois que le président Hannachi reconnaît publiquement son échec et celui de sa direction. En parlant de l’autocritique, il s’est projeté vers la fin de la phase aller où il fera le bilan de la première manche du championnat. D’habitude, il rejetait toujours la responsabilité sur X ou Y, mais là, il reconnaît l’échec de sa direction. D’ailleurs, en plus de ses propos tenus sur le site du club, Hannachi a déclaré à ses dirigeants : «On a failli et on assume.»

«On ne peut pas jouer le titre»

Ayant promis aux supporters à l’intersaison de remporter le titre, le président Hannachi sait désormais qu’il lui est impossible d’atteindre cet objectif. Son équipe accuse 13 points sur le leader et il faudra un miracle pour qu’elle termine championne. C’est pour cela que le président Hannachi se montre réaliste en affirmant que la JSK ne peut pas jouer le titre. Si son équipe termine sur le podium, ce sera déjà une satisfaction.

«J’ai fauté en recrutant Fabbro»

Le président Hannachi regrette énormément sa décision de faire appel à Enrico Fabbro. Certes, il l’a présenté à l’intersaison comme le meilleur entraîneur qui a pris la JSK ces dernières années, mais il lui a suffi 11 journées de championnat pour se rendre compte qu’il a commis une faute monumentale en l’engageant au mois de juillet dernier. «J’ai fauté en recrutant Fabbro à l’intersaison», a avoué le président Hannachi à ses dirigeants. Acculé de toute part à la fin de l’exercice écoulé, le président Hannachi n’a pas hésité à recruter le coach italien après l’échec de ses négociations avec les deux entraîneurs français ciblés. 

«L’équipe sera renforcée au mercato hivernal»         

Bien qu’il n’ait pas cessé d’affirmer qu’il a recruté des joueurs de qualité à l’intersaison, le président Hannachi s’est rendu compte qu’il y a beaucoup de manque dans l’équipe. Il attend avec impatience l’ouverture du prochain mercato hivernal afin de renforcer son effectif avec des éléments susceptibles d’apporter un plus à l’équipe. En plus du renforcement de la ligne offensive, le milieu sera vraisemblablement renforcé.

Mohamed A.

 

Hannachi rencontrera Karouf

Selon une source digne de foi, le président Hannachi tiendra une réunion de travail avec son entraîneur adjoint aujourd’hui. Il devait le rencontrer dans la journée d’hier, mais la rencontre a été ajournée pour ce lundi. Le président Hannachi devra lui renouveler sa confiance au cours de cette rencontre.

M. A.

Sandjak dirigera la séance de ce soir

Attendu à l’aéroport d’Alger en fin de matinée, le nouvel entraîneur des Canaris, Nacer Sandjak, devra se réunir avec le président Hannachi au début d’après-midi avant de diriger la séance de la reprise prévue à 18h. Le retour de Sandjak a fait plaisir à la plupart des supporters, mais il doit impérativement gagner son premier match face à l’ESS afin de redonner espoir aux fans kabyles.  

Sandjak va réconcilier Belkalem avec Rial

Le nouvel entraîneur de la JSK, Nacer Sandjak, fera sans nul doute le maximum pour réconcilier Belkalem et Rial. Les deux joueurs ne s’adressent plus la parole depuis la rencontre de la saison dernière qui a opposé l’ESS à la JSK au cours de laquelle ils s’étaient accrochés verbalement. Les tentatives faites par certains pour les réconcilier ont toutes été vouées à l’échec, mais Sandjak va certainement réussir son pari. Les deux joueurs n’auront pas d’autre choix que d’oublier ce qui s’est passé s’ils veulent jouer ensemble avec Sandjak. Ce dernier ne badine pas avec la discipline, et pour tenter de redresser la barre, il devra réapprendre aux joueurs l’esprit de groupe.

 

Il mettra fin aux clans

Les résultats obtenus en cette première manche du championnat prouvent que rien ne va dans l’équipe. Même si la plupart des joueurs n’ont pas d’expérience et ne sont pas habitués à la pression, cela ne peut en aucun cas expliquer ce parcours catastrophique. Il n’y a pas de solidarité entre les joueurs et la guerre de leadership a valu à l’équipe de collectionner les contre-performances en cette phase aller. La priorité de Sandjak est d’écouter tous les joueurs afin de cerner le problème dont souffre la JSK.

M. A.

 

Hannachi : «Je dois remédier en urgence à la situation actuelle»

Le président Moh-Chérif Hannachi se dit très déçu du parcours enregistré par son équipe en cette phase aller. Si d’habitude, il s’empressait de promettre monts et merveilles au public, cette fois, il a tempéré ses ardeurs en disant qu’il est interpellé par la mauvaise passe que traverse son équipe depuis l’entame de la saison. En effet, sur le site du club, le président Hannachi est revenu, hier, sur la énième défaite concédée par la JSK à Bordj Bou Arreridj. Tout en remerciant les dirigeants du CABBA pour le bon accueil réservé à la délégation kabyle, le président de la JSK reconnaît que la situation devient de plus en plus alarmante. «Je suis plus que déçu, je suis interpellé au premier degré par cette situation. Je dois y remédier en urgence», promet le premier responsable des Jaune et Vert.

 

«On doit faire un bilan critique et autocritique de chacun de nous»

En 12 rencontres, la JSK a concédé 7 défaites dont deux à domicile. Le bilan est plus que négatif et le président Hannachi le sait mieux que quiconque. En des termes à peine voilés, il reconnaît pour la première fois que le parcours enregistré jusqu’à maintenant est un fiasco. «La période du mercato est proche. Elle est propice à un bilan critique et autocritique de chacun de nous.»

Il est prêt à assumer son échec. Mais ce n’est pas uniquement lui qui va se remettre en cause puisque même ses proches collaborateurs doivent en assumer les conséquences.

 

«Je fonde beaucoup d’espoirs sur Sandjak» La première mesure prise par le président Hannachi afin de tenter de remettre l’équipe sur de bons rails est de limoger Enrico Fabbro et de nommer à sa place le coach de Noisy-le-Sec, Nacer Sandjak, en l’occurrence. «La première mesure prise à l’approche du mercato est de faire revenir Nacer Sandjak chez lui à la JS Kabylie. Je fonde beaucoup d’espoirs sur lui. Cependant, il ne pourra jamais atteindre les objectifs escomptés. C’est pour cela que je lance un appel solennel à tous pour lui faciliter la tâche.»

 

«La fierté en cette phase aller est le retour des supporters» Si le bilan de l’équipe est nul sur toute la ligne en cette phase aller, la seule satisfaction est le retour des supporters au stade. «Je tiens à souligner que parmi les motifs de fierté, sinon le seul à tirer de cette première phase du championnat, c’est le retour des supporters, de leur maturité et de leur sportivité. La JS Kabylie leur doit en contrepartie autant de joie qu’elle leur en a procurée par le passé. J’y veillerai personnellement, c’est plus qu’une promesse, c’est une dette envers eux.»

Mohamed A.

 

Sandjak va-t-il donner sa chance à Mazari ?

Encaissant pratiquement à chaque rencontre, Malik Asselah, reste néanmoins le gardien numéro un des Canaris. Il a été écarté de la liste des 11 pendant trois rencontres avant de faire son retour dans l’équipe type face au CRB. Depuis, il ne se passe pas un match sans qu’il n’encaisse un but, mais le staff technique lui renouvelait à chaque fois sa confiance. Face au CABBA, il a une grande responsabilité dans le but inscrit par Bendahmane sur un coup franc direct et d’aucuns se demandent si le nouvel entraîneur, Nacer Sandjak, donnera sa chance à Mazari. Il a suivi le match et il fera certainement des changements afin de tenter de provoquer le déclic.

Karim A.

 

Hannachi mène son enquête

Selon une source proche de la direction, le président Hannachi a reçu dernièrement dans son bureau les trois personnes accusées par Enrico Fabbro de travailler pour leurs propres intérêts. Le président Hannachi préfère mener sa propre enquête que de prendre pour argent comptant les propos d’un entraîneur démis de ses fonctions après seulement 11 journées de championnat.

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