MC Oran : Augmenter le capital de la société

Mercredi, en fin d’après-midi, l’assemblée générale des actionnaires s’est tenue au siège de la société avec, pour ordre du jour, l’intégration dans le capital de la société Naftal à hauteur de 75% en présence de M. Bensahli, commissaire aux comptes.

La principale décision prise par les actionnaires lors de cette AG est l’augmentation du capital de la société. Cette semaine, le compte bancaire de la société sera ouvert pour permettre aux actionnaires d’augmenter leurs parts dans le capital de la société et, détail important, Djebbari et Belhadj vont injecter l’argent prêté au club dans le capital de la société, ce qui augmentera leurs parts d’actions au sein de la société.

 

L’obstacle des bilans 

Si aucun membre ne s’est opposé à l’intégration de la filiale de Sonatrach, en revanche, un obstacle bloque la signature officielle du contrat de partenariat entre le MCO et Naftal. En effet, avec une succession de présidents ces deux dernières années, un problème se pose concernant les bilans financiers. Il y a d’abord le bilan des derniers mois d’activité de feu Kacem Elimam qui n’a pas été déposé, ensuite vint Tayeb Mehiaoui qui, à ce jour, n’a pas daigné remettre son bilan au commissaire aux comptes, tandis que Youssef Djebbari et Larbi Abdelilah qui ont pris à chaque fois le club pendant la saison, doivent eux aussi préparer leurs bilans financiers. D’après l’un des présents à cette assemblée générale, l’un des membres du conseil d’administration accusa ouvertement Tayeb Mehiaoui d’être à l’origine de cette situation en refusant de remettre son bilan financier, alors qu’il avait, pendant son bail, assuré une saison entière. D’ailleurs, à l’issue des travaux, Abdelilah et Benmimoun ont été chargés d’entrer en contact avec Mehiaoui afin de le persuader de remettre son bilan financier au commissaire aux comptes dans les plus brefs délais. Toujours est-il que si les bilans ne sont pas remis dans l’immédiat, cela retardera la signature du contrat de partenariat avec Naftal. Cette dernière acceptera-t-elle que le capital de la SSPA-MCO soit augmenté, alors que le protocole d’accord a été signé par le DG, Hassan Kalaidji, sur la base d’un capital estimé à 2, 5 milliards ?

M. S.

 

Baba et Djebbari se sont salué

Présents à l’AG d’avant-hier, les deux rivaux pour la présidence, Ahmed Belhadj et Youssef Djebbari, se sont salué et ont même échangé quelques mots sympathiques, nous-a-t-on  rapporté.

 

Pour une réconciliation générale 

Lors de cette AG, des membres ont  demandé l’organisation d’un diner pour réconcilier Djebbari avec Abdelilah et Kalaidji dont le conflit est allé jusqu’aux tribunaux, une initiative qui n’a pas été bien accueillie par tous, parait-il, notamment par ceux qui aiment nager en eaux troubles.

 

Bellabes Hafid : «Je mets en vente mes actions»

Alors qu’il prétend être loin des affaires du club, l’ancien joueur, Hafid Bellabes, était présent ce mercredi à l’assemblée générale des actionnaires. «En recevant ma convocation pour assister à cette AG, j’ai dit que je ne suis pas un bouche trou. Pourquoi nous a t-on ignoré tout au long de l’année et maintenant on nous invite ?», se demandera-t-il. Prié de donner des précisions sur son rôle lors des discussions entre Naftal et le MCO, Hafid Bellabes dira, sur un ton ironique : «Quand Naftal s’est manifesté, je savais qu’en ma qualité de cadre dans cette entreprise et ancien joueur du MCO, les responsables de Naftal me solliciteraient pour les assister dans les transactions entre les deux parties, et lorsqu’ils m’ont appelé je leur ai dit qu’à partir d’aujourd’hui, je vais me protéger avec un gilet pare-balles, car des coups allaient pleuvoir de partout. Et c’est ce qui s’est passé effectivement», et de réitérer son désir de prendre définitivement du recul par rapport aux affaires du club, «Comme je l’ai déclaré lors d’une émission télé, je ne suis pas demandeur d’emploi. Une fois que Naftal deviendra actionnaire majoritaire, je vendrais mes actions. Après, vous ne me reverrez plus dans le milieu du football», jure Hafid Bellabes, qui n’est pas à sa première déclaration du genre, faut-il le signaler.

M. S.

 

Sebbah : «J’aurais tant aimé jouer contre les Chélifiens»

 

Propos recueillis par M. Stitou

De retour de blessure, Abidine a renoué mardi avec la compétition en participant aux 20 dernières minutes du match amical MCO- Aïn Turck. Toutefois, encore à court de rythme, il devra patienter avant de réintégrer l’équipe en championnat.

 

- Mardi, vous aviez joué 20 minutes, qu’avez-vous ressenti ?

- En premier lieu, je suis soulagé car j’appréhendais que des douleurs se réveillent. Finalement, tout s’est bien déroulé. J’ai bien fait de suivre les conseils de mes proches en restant au repos le maximum de temps. Mardi, j’ai même tiré à deux reprises de loin sans rien ressentir, je touche du bois !

- La solution était donc un long repos ?

- Absolument. Avant, je me soignais durant deux ou trois jours, ensuite je jouais le prochain match, je pensais beaucoup plus à l’intérêt de l’équipe plutôt qu’à ma santé, étant un pur produit du MCO, je suis prêt même à jouer avec un… seul pied s’il le faut, pourvu que j’aide mon équipe sur le terrain. Néanmoins, en constatant que ma blessure s’aggravait, j’ai dû me résoudre à prendre un long repos. Cela a été payant puisque cette blessure n’est désormais qu’un vieux mauvais souvenir.

- Le terrain vous manquait-il ?

- Ah oui ! Mardi, c’est moi qui ai demandé à l’entraîneur de m’incorporer, alors que ce dernier était un peu réticent. Finalement, il céda à ma demande, et lorsque je suis rentré, j’avais très envie de taper dans le ballon, j’ai tout tenté. Certes, physiquement, je ne suis pas au top de ma forme, et mes coéquipiers qui ne l’ignorent pas, n’ont pas cessé de m’encourager. Après le match, j’étais très fatigué avec, en plus, des courbatures partout.

- Donc, il est un peu tôt pour que vous repreniez la compétition officielle ?

- L’entraîneur ne peut malheureusement pas changer l’équipe qui reste sur deux belles prestations. Néanmoins, même absent, je fais confiance à mes coéquipiers pour qu’ils réalisent une bonne performance demain à Chlef. Je sais qu’ils vont se surpasser pour faire plaisir aux supporters.

- Etes- vous triste de rater ce match, surtout lorsqu’on sait que l’ASO vous réussit bien…

- J’ai toujours marqué contre l’ASO, que ce soit quand j’évoluais en défense ou au milieu de terrain. Si ça ne tenait qu’à moi je demanderai au coach de me donner cinq petites minutes samedi, et je vous promets que je marquerai (rires.) Toutefois, comme je l’ai dit, je fais confiance à mes camarades pour assurer un bon résultat, d’autant que l’ASO n’est pas bien actuellement, donc, il faut en profiter.

- En n’étant pas convoqué, vous ratiez aussi des… primes…

- L’argent n’a jamais été mon moteur. Pour moi, seules les victoires de l’équipe m’intéressent, quand celle-ci occupe un bon classement, les joueurs seront tranquilles et cela peut avoir des répercussions positives sur leur rendement.

M. S.

 

Aouedj : «Possible que je sois prêt pour le match de coupe»

Une semaine après son opération chirurgicale, Sid Ahmed Aouedj a repris l’entraînement lundi passé. Toutefois, pour l’heure, Aouedj est soumis à un programme spécifique. «Pour le moment, je suis les recommandations de mon médecin avec uniquement des footings. Si tout se passe bien, j’intègrerai l’entraînement collectif en début de semaine afin de préparer le match de coupe d’Algérie (14 décembre à Skikda), et pourquoi pas, faire mon retour à la compétition à l’occasion de ce match», affirme Aouedj.

M. S.

 

Les libérés doivent être casés

Récemment, le premier responsable du club, Larbi Abdelilah, avait déclaré qu’en prévision du mercato hivernal, le club va libérer au minimum quatre joueurs. Certes, il est du bon droit de la direction de résilier les contrats de joueurs dont le rendement est jugé insuffisant, néanmoins, les éléments libérés doivent d’abord trouver un club acquéreur. Selon les rumeurs, les éléments susceptibles d’êtres libérés ne comptent pas bouger du MCO cet hiver, ce qui risque de bloquer le recrutement, si jamais cette information est vraie.

 

Qui financera le recrutement ?

Certes, dans la presse, Ahmed Belhadj (Baba) a maintes fois déclaré qu’il est prêt à mettre au moins deux milliards pour financer l’opération recrutement cet hiver. Toutefois, la condition posée par Baba est qu’il soit intronisé président directeur général de la SSPA-MCO. Tant qu’il n’est pas officiellement installé à ce poste, Baba ne sortira pas le moindre sou, nous souffla un de ses proches. Il parait que Larbi Abdelilah, après lui avoir proposé le poste, hésite ces derniers jours, d’où les soupçons de Baba sur les véritables intentions d’Abdelilah dont on dit qu’il ne souhaiterait pas quitter le poste, surtout si l’équipe sort définitivement de la zone rouge.

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