CSC/Réda Jeddi : «La septième place est le fruit de cinq mois de dur labeur»

L’adjoint de Roger Lemerre, le tunisien Réda Jeddi, nous confie que son équipe a fait un parcours honorable lors de la phase aller, mais elle aurait pu faire mieux si des impondérables ne l’avaient pénalisée à partir de la huitième journée de championnat qui, dit-il, n’est pas rugueuse mais très technique.

- Voulez-vous nous faire un bref bilan du parcours de votre team lors de la phase aller qui vient de s’achever ?

- Je pense que le CSC a fait un honorable parcours lors de cette première manche du championnat de Ligue une. Notre team est septième au classement général et a récolté 21 points tout en marquant 17 buts et n’en n’encaissant que 13. Mais, nous aurions pu faire mieux si, à partir de la huitième journée, nous n’avions pas été déstabilisés par des impondérables qui nous ont vraiment beaucoup pénalisés. Cela dit, si nous avions réussi à terminer la première partie du championnat à une place honorable, c’est le fruit de la bonne préparation d’avant-saison et, surtout, d’un travail de cinq mois qui a duré du mois d’août au mois de décembre.  

- Peut-on savoir quels étaient ces impondérables qui ont entravé la bonne marche du CSC ?

- Comme vous le savez, nous étions restés invincibles les sept premières journées de championnat, durant lesquelles nous avions moissonné 13 points, dont cinq hors de nos bases, car nous jouions avec notre équipe type. Mais, les blessures de plusieurs de nos cadres nous ont poussés à chambouler largement notre échiquier. La preuve, nous avions été obligés, durant la seconde moitié de la phase aller, d’aligner 23 des 24 joueurs que compte notre effectif et des juniors (ndlr : Daïf et Kassis). Cela dit, malgré ces impondérables, notre équipe a su se ressaisir et terminer fort cette première partie du championnat bien que nous l’avions jouée avec un effectif des plus réduits.

- Comme tous les clubs de Ligue une, le CSC est obligé de renforcer pour assurer son objectif, le maintien.

- Certes, on a besoin non seulement de recruter un gardien mais aussi un défenseur, un milieu et un attaquant afin de renforcer nos trois compartiments. Cela dit, nous n’allons engager que des éléments qui sont prêts à jouer et, surtout, qui vont nous apporter un plus.

- Vendredi, vous allez jouer un match de coupe contre l’USMBA. Qu’avez-vous à dire ?

- Comme nous l’avions battu en championnat et chez lui, Bel-Abbès va tout faire, cela est sûr, pour prendre sa revanche  en coupe. Cela dit, nous nous attelons à préparer sereinement cette rencontre que nous sommes déterminés à gagner, car nous voulons, je ne vous le cache pas, aller le plus loin possible en coupe.

- Peut-on savoir où le CSC va effectuer son stage pour préparer la phase retour ?

- Au moment où je vous parle nous n’avons pas encore choisi le lieu où nous allons faire le stage pour préparer le retour. Ce n’est qu’après le match de coupe contre l’USMBA, ce vendredi, que nous déciderons si on va effectuer ce regroupement en Tunisie ou en Algérie après avoir été contraints de renoncer à le faire dans le sud de la France.     

- Après avoir vu évoluer tous les clubs de Ligue une, en tant qu’ex-entraîneur adjoint de l’EN de Tunisie, pouvez-vous nous dire un mot sur le championnat algérien ?

- Je n’ai point le droit de juger ou de jauger le championnat national, car cela est du ressort des experts du football algérien. Tout ce que je peux vous dire est que, par comparaison au championnat de mon pays, la Tunisie, le football algérien, bien qu’il soit meilleur côté virtuosité, manque de rigueur tactique. Cela dit, j’ai remarqué que la majorité des clubs algériens jouent sur des terrains en tartan et, à mon avis, cela est pénalisant, car les pelouses synthétiques freinent l’épanouissement des footballeurs.

R. G.

 

Griche, Gil et Benhadj out face à Bel-Abbès

Le libéro Griche et les joueurs du milieu, Gil et Benhadj, seront out contre l’USMBA que le CSC va affronter ce vendredi. Griche souffre de la cheville, Gil soigne une blessure au genou et Benhadj n’est pas, physiquement, au top. Un vrai coup dur pour Roger Lemerre qui, s’il peut suppléer Gil et Benhadj par Alleg et Ferhat ou Naït Yahia, aura du mal à remplacer Griche.       

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