C’est ce que nous a confié un proche de Hannachi dans l’après-midi d’hier. Pisté depuis la mi-décembre, Hadj Aïssa a été relancé dernièrement par la direction kabyle. Sa piste a été abandonnée à un moment donné, mais comme le président Hannachi n’a recruté aucune star en ce mercato hivernal, il veut réussir un grand coup en s’attachant les services de l’ancien pensionnaire de l’ESS. Convoité aussi par le Mouloudia d’Alger, Hadj Aïssa aurait donné son accord de principe aux responsables des Canaris, si on se fie à la confidence de notre interlocuteur. Toutefois, les dirigeants auxquels nous avons demandé les nouvelles sur les négociations avec Hadj Aïssa se sont montrés prudents en se contentant juste de dire que les négociations sont en bonne voie et que la balle est désormais dans le camp du joueur. Ils lui auraient proposé une mensualité de 200 millions pour un contrat de 18 mois. Cette proposition n’a pas laissé indifférent Hadj Aïssa, lequel a négocié avec plusieurs clubs avant que la direction de la JSK ne lui tende la perche.
Est-ce une bonne ou mauvaise affaire ?
Hadj Aïssa était considéré avant son départ aux pays du Golfe comme le meilleur joueur à son poste en Algérie. Mais depuis qu’il a quitté le championnat, personne n’est en mesure de dire si Hadj Aïssa est toujours au top de sa forme ou pas. C’est pour cela d’ailleurs que le président Hannachi était réticent pour l’engager, avant de décider d’entamer les négociations avec lui, suite à la pression des supporters exigeant le recrutement de joueurs de qualité en ce mercato hivernal. La carte Hadj Aïssa est un coup de poker, surtout que le joueur est resté inactif depuis plusieurs mois, mais il revient aussi d’une blessure. Rien ne garantit qu’il apporte le plus attendu de lui, mais rien ne dit aussi qu’il ne va pas réussir avec la JSK. Cela fait plusieurs années que le président Hannachi est sur ses traces, mais il semble que cette fois sera la bonne. La direction de l’ESS a refusé de satisfaire ses exigences financières et le MCA fait le forcing pour le convaincre à les revoir en baisse, avant que les dirigeants ne lui disent oui.
Mohamed A.