JSK : Recrutement clos ?

La direction de la JS Kabylie se contentera sans nul doute de trois recrues en ce mercato hivernal.

Il s’agit  de Bouchouk, Maïza et Boulaïnceur. Faisant du renforcement de la ligne offensive leur première priorité en ce marché des transferts, les dirigeants n’ont pu recruter un chasseur de buts. Boulaïnceur est promu certes à un avenir radieux, mais vu son jeune âge, il a besoin encore de temps pour apporter le plus attendu de lui. C’est dire que l’entraîneur, Nacer Sandjak, n’aura pas d’autre choix que de composer avec les joueurs qu’il a sous la main. Il n’a pas cessé d’insister sur le recrutement d’un attaquant de métier, mais en l’absence de chasseurs de buts sur le marché national, les dirigeants ont exploré la piste des émigrés, celle des Africains puis celle des Sud-Américains, avant de faire signer un contrat de deux saisons pour l’Ivoirien Elié Moisés qui n’a rien à voir avec le football. Pourtant, le président Hannachi avait promis un recrutement de qualité, mais il s’est avéré que ce mercato hivernal a été un flop total. Bouchouk est un joueur de qualité, mais comme il n’a joué que 3 matches durant toute la phase aller, il lui faudra du temps pour espérer revenir à son meilleur niveau.

 

Les dirigeants évoquent toujours la piste des joueurs étrangers

Il semble que la direction n’a pas tiré de leçons du cas de l’Ivoirien Elié Moisés et de l’attaquant panaméen. Le premier a été renvoyé de l’équipe 24 heures après avoir paraphé un bail de 2 saisons. Le comble est que la direction croit toujours que c’est un bon attaquant. Tout le monde sait qu’il a été prié de rentrer chez lui pour insuffisance technique. L’entraîneur de l’Espérance de Tunis avait déclaré, il y a 18 mois, que Moisés n’a rien à voir avec le football et qu’il ne méritait même pas de garder le parking de l’EST. La signature de ce joueur a altéré l’image dela JSK. Mais malgré cela, les dirigeants songent à recruter des joueurs étrangers. Ils ne disposent pas de temps pour les mettre à l’essai puisqu’il reste moins d’une semaine pour la clôture du marché des transferts. On imagine mal comment la direction engagera un attaquant africain ou sud-américain, alors que la reprise du championnat est fixée pour mardi prochain. Même si les dirigeants souhaitent renforcer leur compartiment offensif par un attaquant de valeur et d’expérience, ils n’ont plus le temps devant eux. S’ils avaient accéléré les choses dès l’ouverture du mercato hivernal, ils auraient trouvé l’oiseau rare, surtout qu’ils ont mis les moyens pour réussir leur mercato hivernal. Offrir 220 millions de centimes à un joueur comme Hadj Aïssa sans le convaincre de porter le maillot de la JSK, cela confirme l’amateurisme des dirigeants kabyles.

Mohamed A.      

 

Maïza n’a toujours pas récupéré sa lettre de libération

Signataire d’un contrat de 18 mois au profit de la JSK, Adel Maïza est toujours soumis à la libération. Le président Hannachi lui promis de récupérer lui-même le fameux document qui lui permettra de jouer sous le maillot kabyle, mais il semble que la direction de l’USMA n’est pas disposée à remettre à Maïza sa lettre de libération sans qu’il rembourse une partie de l’argent pris lors de la signature de son contrat à l’USMA. Le président Hannachi, qui entretient de bons rapports avec les responsables usmistes, est certain de trouver un accord avec eux. Maïza a bénéficié d’une prime alléchante lorsqu’il a signé à l’USMA, il sera donc certainement contraint de rembourser une partie pour pouvoir être qualifié à la JSK.

M. A. 

 

Le mercato de tous les scandales

S’attendant à des joueurs d’envergure en ce mercato hivernal, les supporters ne découvrent que des scandales. En moins d’une semaine, trois cas ont terni l’image de leur club. Elié Moisés, présenté comme le pur produit de la Masia a été renvoyé 24 heures après la signature de son contrat. La raison de son renvoi est connue de par tout le monde, mais le président Hannachi, pour sauver la face, déclare toujours que l’Ivoirien est un bon joueur et que s’il a résilié son contrat, c’est sur sa demande. Mais le supporter le plus dupe n’avalera pas cette couleuvre, car elle plus grande et plus grosse pour passer. Malheureusement, l’engagement de Moisés n’est pas la seule bourde de la direction en ce mercato hivernal, puisque l’agent du joueur panaméen a empoché une partie de l’argent avant de disparaître dans la nature. La question qui se pose est de savoir comment les dirigeants ont confié de l’argent à un inconnu pour le charger d’aller jusqu’à Panama pour aller leur chercher un joueur inconnu au bataillon. Le président Hannachi compte renvoyer le responsable de cette bourde monumentale, mais il est clair que celui-ci n’a pas agi sans l’accord de son employeur. Cette affaire ne devra pas passer sous silence, car il y va de l’image de marque du club le plus titré en Algérie. Les dirigeants n’ont pas arrêté de parler de ce Panaméen, mais finalement son manager n’a pas besoin de lui faire signer de contrat pour se faire de l’argent puisqu’un responsable kabyle lui a envoyé de l’argent jusqu’à chez lui. Résultat, il n’y aura ni de Panaméen ni de Bolivien à la phase retour. Enfin, le cas de Bencherif qui s’est déplacé jusqu’à Boumerdès pour repartir quelques heures plus tard n’a pas livré tous ses secrets. Venir d’Angleterre jusqu’à Boumerdès pour discuter avec Hannachi et Sandjak dépasse tout entendement. La vérité est que les dirigeants n’ont aucune information précise sur lui et de peur de se tromper sur sa valeur, ils lui ont intimé de rentrer chez lui pour éviter un autre scandale. Derrière chaque scandale il y a un autre et on se demande s’il y en a d’autres.

Salim T.  

 

Talbi prié de rentrer chez lui

Comme annoncé par nos soins, l’attaquant Samir Talbi n’a pas été retenu dans l’effectif kabyle. L’entraîneur Nacer Sandjak n’a pas jugé utile de le tester hier face à la formation de Boumerdès. L’ayant jugé lors des deux premieres séances qu’il a effectué avec le groupe, le coach kabyle estime que cet attaquant proposé par Boualem Tapi n’a pas les qualités requises pour jouer à la JSK.

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