CAN 2013 : Du rififi à la conférence de presse de Vahid

 

Si d’habitude, le manque de professionnalisme des organisateurs des différentes CAN n’a pas de conséquence, hormis celui de gêner fortement la personne qui est victime de ces inconvénients du, généralement à du laxisme ou a des négligences, hier matin, en marge de la conférence de presse de l’entraineur national, Vahid Halilhodzic, cela a failli mal tourné.

Une salle de presse trop exigüe comme détonateur

Alors que les demandes d’accréditations avaient été envoyées dès le premier septembre, et que la CAF savait que 125 journalistes algériens allaient faire le déplacement, aucune conséquence n’a été tirée et encore une fois les organisateurs n’en ont fait qu’à leur tête. Ils ont prévu un centre média qui ne permet même pas à la moitié de tous les journalistes présents de travailler. Cerise sur le gâteau, la salle où doivent avoir lieu les conférences de presse ne peut contenir que 80 personnes maximum. Adoptant le systême de la débrouille la CAF a dit qu’elle n’allait accorder qu’un quota de 80 places, laissant pas mal de journalistes sur le carreau, sans le macaron qui leur permet l’accès à Halilhodzic. Un de nos confrères de la chaîne Al Jazeera a voulu entrer sans macaron, invoquant le fait que sa chaine détenait les droits. Le responsable médias de la CAF lui a expliqué que sans macaron il ne pouvait pas entrer et qu’en temps que chaine de tv il devait d’abord s’adresser à sport five plutôt qu’à lui. Un mot en entrainant une autre le responsable de la CAF a bousculé notre confrère et la situation aurait pu dégénérer si les autres journalistes n’avaient pas séparé.

Raouraoua appelé pour une conciliation

La promiscuité, l’absence de climatisation, et l’incident avec le journaliste d’Al Jazeera ont créé un climat délétère qui a fait que la situation a commencé à échapper à l’agent média de la CAF, victime lui-même d’une organisation catastrophique sud africaine. Voyant qu’il ne pouvait solutioner le problème des journalistes algériens, il a appelé le président de la fédération algérienne de football  lui demandant d’assister à une réunion de conciliation pour essayer de trouver une solution au problème avec les journalistes et spécialement avec les nombreux algérien, ce que le président de la FAF a accepté. Rappelons tout de même qu’aucun média algérien n’est impliqué dans l’échauffourée  qui a eu lieu hier matin.

Mohamed Bouguerra

 

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