Marginalisé par l’Italien Fabbro, puis par Nacer Sandjak, le défenseur Sofiane Khelili a décidé de rompre le silence. Joint par nos soins, il n’a pas mâché ses mots envers son entraîneur qui ne l’a pas convoqué pour le match du MCO. Pis, Sandjak l’a accusé d’avoir la tête ailleurs, au club français Angers en l’occurrence, qui l’avait contacté lors des précédentes journées. Khelili décide de lui répondre qu’il a la tête à la JSK tant qu’il défend les couleurs de ce club qui le paye.

- Vous n’êtes pas convoqué pour le match du MCO, quel commentaire faites vous ?

- Honnêtement, je suis très déçu, car je m’attendais à ce que je sois convoqué pour cette confrontation. Je suis vraiment déçu, car, à chaque fois j’attends ma chance, en vain. Honnêtement, ma situation me dégoûte, car je n’ai pas eu ma chance comme les autres joueurs. Croyez-moi que c’est très difficile de vivre cela, car si je suis la JSK c’est pour apporter un plus.

- Mais il y’a un coach en place et c’est lui qui décide son équipe, vu qu’il est le premier responsable de la barre technique…

- Certes, c’est le coach qui décide à chaque fois, mais ce que je ne comprends pas, même s’il y a plusieurs absents, je me retrouve en dehors de la liste des joueurs concernés par les rencontres. Je travaille davantage à chaque fois, mais je n’ai pas eu ma chance. J’espère que cette situation changera pour moi, car je demande seulement d’avoir ma chance à l’instar des autres joueurs.

- Avez-vous demandé des explications à votre entraîneur ?

- Là vous me donnez la chance de vous révéler une chose. Le coach m’avait dit que ma tête est ailleurs et plus précisément au club de la Ligue deux française, Angers, qui a demandé mes services. Moi, je lui réponds, que je suis avec mon corps et mon cœur avec la JSK, et je ne pense pas à autre chose. Je suis un joueur professionnel et je dois honorer mon contrat avec la JSK qui me paye. Je n’ai jamais triché et je ferai tout pour être à la hauteur. J’ai la conscience et je ne peux pas penser à un autre club alors que j’endosse le maillot de la JSK.

- Vous paraissez très affecté…

- C’est tout a fait normal. N’importe quel joueur dans ma situation réagira de la sorte, et se défendra contre des accusations qui lui sont destinées. Une chose est sûre, je continuerai à travailler, car mon seul objectif est de servir le club que, je le répète une fois, je défendrai de toutes mes forces.

- Pensez-vous quitter le club à la fin de la saison ?

- Je ne pense à rien actuellement. Mon seul objectif est de me concentrer sur mon travail et puis tout viendra en son temps.

K. A.