- Malgré votre non-convocation, vous avez sûrement suivi les matches de l’EN en Afrique du Sud, que pensez-vous de son parcours ?
- Effectivement, j’ai suivi sur le petit écran tous les matches de l’EN en Afrique du Sud. Malgré l’élimination précoce, je pense que l’équipe a bien joué, malheureusement, la chance n’a pas été de son côté.
- Personne ne s’attendait à ce que l’EN soit éliminée dès le premier tour…
- Sincèrement, je m’attendais à ce que l’équipe atteigne au moins les ½ finales. Comme je vous l’ai déjà dit, l’équipe a produit du beau jeu et elle s’est créée plusieurs occasions, mais elle a joué de la malchance.
- Comment vous avez vécu le premier match de la CAN disputé face à la Tunisie ?
- Comme tous les Algériens, j’étais déçu du résultat final. On ne méritait pas de perdre, car on avait dominé notre vis-à-vis, mais la chance a été du côté des Tunisiens.
- Avez-vous parlé du match Algérie-Tunisie avec Billel Ifa et Haten Baratli, vos deux équipiers au Club Africain, à leur retour de l’Afrique du Sud ?
- Bien sûr que j’ai parlé avec eux à leur retour. Ils ont reconnu qu’on a joué mieux qu’eux et qu’on ne méritait pas de perdre.
- Votre non-convocation pour la CAN a surpris plus d’un, comment avez-vous accueilli la décision du sélectionneur national Vahid Halilhodzic ?
- Sincèrement, j’étais déçu. Je ne m’attendais pas à ne pas être retenu dans la liste des 23 retenus pour la Coupe d’Afrique. Je voulais participer à cette CAN, malheureusement, le sélectionneur national ne m’avait pas convoqué.
- D’aucuns disent que Djabou méritait d’être convoqué en équipe nationale…
- Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu dans les moments difficiles. Le soutien des fans m’a fait énormément plaisir.
- Au fond de vous-mêmes, vous dites sans nul doute que vous aviez votre place dans la liste retenue pour la CAN…
- Absolument, j’étais prêt à prendre ma place, si le sélectionneur national m’avait convoqué. J’étais en super forme, mais il avait fait son choix et je devais le respecter, même si j’étais un peu énervé au départ.
- Ne croyez-vous pas que si vous aviez opté pour un club européen, le sélectionneur national vous aurait convoqué même si vous n’étiez pas compétitif ?
- Je ne peux pas répondre à cette question, car je ne peux pas m’expliquer sur une chose qui ne s’est pas produite.
- Gardez-vous rancune à l’encontre du sélectionneur national ?
- Non, je n’en veux pas à Halilhodzic. Evidemment que j’étais déçu de ne pas être du voyage en Afrique du Sud, mais je respecte sa décision.
- En plus de votre non-convocation, certains n’ont pas compris pourquoi Vahid Halilhodzic n’avait pas convoqué Ziani pour la CAN ?
- Je ne peux rien dire sur la non-convocation de Ziani. Il n’y a que le sélectionneur national qui peut s’expliquer sur ses choix et c’est à lui d’assumer ses responsabilités. Je crois que même Karim Ziani n’a rien dit sur les choix de Vahid Halilhodzic.
- L’entraîneur Noureddine Saâdi nous a confié, il y a quelques jours de cela, qu’il ne s’attendait nullement à votre non-convocation pour la CAN…
- L’entraîneur Saâdi me connaît bien. J’ai eu une brève discussion lorsqu’on a affronté son équipe. Je suis flatté par ses propos.
- Avez-vous rencontré Khaled Lemouchia après son retour en Tunisie ?
- Oui, je l’ai rencontré, mais je n’ai pas discuté longuement avec lui.
- Il est en train de vivre des moments difficiles avec son club…
- J’espère que tout rentrera dans l’ordre pour lui dans les jours à venir.
- D’aucuns s’accordent à dire que l’équipe nationale a besoin d’un vrai chasseur de buts…
- Même si Slimani n’a pas marqué en Afrique du Sud, je pense qu’il a été l’un des meilleurs attaquants de la dernière Coupe d’Afrique. Il a fait de son mieux pour marquer, malheureusement, la chance n’a pas été de son côté. Il ne faut pas oublier que Slimani a disputé sa première Coupe d’Afrique en Afrique du Sud.
- Votre souhait maintenant est d’être convoqué pour le match face au Bénin comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde…
- Oui, j’espère bien être convoqué pour le match face au Bénin. Je suis en super forme et je suis apte à apporter un plus à l’équipe nationale. Mais le dernier mot revient à l’entraîneur national.
- Y a-t-il une différence entre le championnat algérien et le championnat tunisien ?
- Il n’y a pas une grande différence. Ici, on travaille dur. Les dirigeants te payent, mais tu dois travailler d’arrache-pied. Je crois aussi que le niveau est un peu relevé que le nôtre.
- Vous ambitionnez désormais de décrocher un contrat professionnel en Europe…
- Bien sûr, mais pour le moment, je n’ai aucun contact en Europe. Mon objectif est de gagner le titre avec le Club Africain. On est qu’à un point de l’EST et la concurrence sera rude jusqu’à la fin de la saison.
- La lutte pour l’acquisition du titre en Algérie se poursuit toujours entre l’ESS et l’USMH, si l’une des deux équipes le remporte, vous serez certainement comblé de joie…
- J’ai porté le maillot des deux équipes avant d’atterrir au Club Africain et je peux vous dire que chacune d’elles a une place particulière dans mon cœur.
N. B.
- «J’espère que je serai convoqué pour le match face au Bénin»
- «Je m’attendais à ce que l’EN atteigne les ½ finales»
- «Billel Ifa et Haten Baratli ont reconnu qu’on a joué mieux qu’eux»
- «Même s’il n’a pas marqué, Slimani était l’un des meilleurs attaquants de la CAN»