Yacine Brahimi se dit prêt à jouer d’entrée face au Bénin. Très motivé, il affiche ses ambitions et promet qu’il se donnera à fond pour son pays.

- Comment ça se passe pour vous en sélection ?

- Je suis heureux d’être ici. Il y a une super ambiance. Je n’ai eu aucun problème pour m’adapter. Le fait que je connaisse certains joueurs m’a facilité la tâche. J’ai été bien accueilli par le staff et les joueurs.

- L’EN, est-ce que ça correspond à ce que vous vous attendiez ?

- Oui, bien sûr. Il y a un niveau très élevé et des exigences très élevées et c’est ce qu’on cherche dans une sélection. 

- Racontez-nous un peu votre intégration…

- Et bien, ça s’est passé comme partout…

- On veut des détails…

- (Rire), non je ne donnerai pas de détail. En fait, nous les nouveaux on a été présentés par le coach et après, on se lâche.

- Vous avez fait connaissance avec le centre, le staff et les joueurs, mais il vous reste le public…

- Oui, tout le monde connaît la ferveur des supporters algériens. Ça sera bien sûr quelque chose d’extraordinaire pour nous les joueurs, surtout les nouveaux,  mais je pense qu’il faut se concentrer sur le match et ne pas penser à ça.

- Que vous a dit le coach à votre arrivée, on imagine qu’il y a eu un tête-à-tête..

- Non, non, il m’a juste dit bienvenu. Allez, va travailler maintenant… (Rire).

- Avez-vous commencé à penser au Bénin ?

- C’est la raison pour laquelle on est là. On est concentrés sur le match. Me concernant, j’ai commencé à penser à ce match dès que j’ai quitté Grenade.

- Vous sentez-vous prêt à prendre part au match ? A jouer d’entrée ?

- Je me mets à la disposition du coach. Je m’entraîne comme tout le monde. On attendra les décisions du staff, c’est tout.

- Avez-vous des nouvelles de votre famille ?

- C’est une très, très grosse fête pour elle. Il y a une grande fierté, beaucoup d’honneur. Elle m’encourage. Elle attend le match avec impatience. Certains membres de la famille vont venir voir le match, d’autres vont nous suivre à la télévision.

- C’est la fête à Montreuil aussi, non ?

- Oui, aussi. Tous mes amis, mes proches sont fiers de moi. Ils sont heureux que je joue pour l’Algérie.

- Comptez-vous rester longtemps chez les Verts ?

- Je l’espère.

- Et à Grenade ?

- On est en Algérie, on n’est pas à Grenade.

- Par rapport à votre forme,

comment vous vous sentez ?

- Non, il n’y a pas de problème en ce qui concerne mon état de forme ou mon aptitude. Je m’entraîne très sérieusement et j’ai joué pas mal de matches cette saison. Je me sens très bien et prêt pour le match de mardi.

- Avez-vous parlé au coach sur le poste que vous allez occuper ou celui que vous voudrez occuper ?

- Non. On n’en a pas parlé.

- Dans le poste ou vous évoluez, il y a Feghouli, Kadir, Djabou… Une rude concurrence…

- Ce sont des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Je pense que la concurrence est partout. Ça doit faire progresser le groupe. Moi, je suis là, je m’entraîne comme tout le monde et je me mets à la disposition du coach et c’est tout.

- En tant que nouveau, n’avez-vous pas peur de ne pas pouvoir vous adapter au schéma de jeu, à l’organisation… - justement, c’est ce qu’on est en train de travailler aux entraînements.  

- Un message pour les gens d’El-Goléa et d’Azazga…

- Je leur passe un grand bonjour. J’espère les voir très bientôt.

 

M. B. 

 

- «Le coach m’a dit bienvenu, va travailler maintenant»

 

- «Aux gens d’Azazga et d’El-Goléa je dis que j’irai les voir bientôt »