C’était un événement pour les joueurs qui n’ont pas vu leur président assister aux séances d’entraînement depuis un bon moment, alors qu’il ne les ratait que rarement par le passé, quelle que soient les circonstances. Il a pris un grand recul ces derniers temps sur ce plan. Depuis le début de la phase retour, il n’a pas assisté à la moindre séance. Au départ, on a essayé d’expliquer cette absence par son état de santé, surtout après le chute accidentelle dans son domicile. Les raisons de l’absence de Hannachi aux entraînements étaient tout autres. En effet, il ne voulait pas assister aux entraînements afin de ne pas croiser Sandjak, le désormais ancien entraîneur des Canaris. Il ne pouvait même pas le voir travailler. «Cela fait trois mois que je n’ai pas vu le président», a déclaré Sandjak à quelques jours de son limogeage. Deux jours seulement après son départ, Hannachi s’est présenté au stade, il a suivi une bonne partie de la séance d’entraînement à partir du tunnel et il a discuté avec quelques membres de l’encadrement de l’équipe, à l’instar de docteur Djadjoua. A cinq journées donc de la fin du championnat, Hannachi a décidé de revenir au stade et de superviser les entraînements, comme ce fut le cas par le passé, c\'est-à-dire avant la venue de Sandjak, devenu après quelques jours seulement, un véritable cauchemar pour lui. Il a poussé un grand ouf de soulagement après son limogeage.
A. H.
Sur demande des dirigeants
Amrouche n’accordera qu’une seule journée de repos aux joueurs
Même si les joueurs de la JSK n’étaient pas concernés par les rencontres de la coupe d’Algérie de ce week-end, ils n’ont bénéficié que d’une seule journée de repos. Ils reprendront le chemin des entraînements demain. Ce sera ainsi à l’avenir. Ils ne bénéficieront donc plus de deux journées de repos au lendemain des rencontres. Ils avaient même l’habitude de prendre trois à quatre jours lors des dernières trêves que le championnat a observées. Bref, sur demande des dirigeants, Amrouche n’accordera qu’une seule journée quelles que soient les circonstances. Les responsables kabyles, qui ont critiqué publiquement leur ancien entraîneur sur ce plan, ont jugé utile de changer ces habitudes. Pour eux, les joueurs doivent travailler très dur en cette fin de saison, même si l’équipe a raté tous ses objectifs.
A. H.
Amrouche rassure les joueurs : «Les meilleurs de la semaine joueront le week-end»
Après le départ de Nacer Sandjak, plusieurs joueurs ont poussé un grand ouf de soulagement. En plus des remplaçants qui ont souffert avec l’ancien entraîneur, d’autres joueurs, pourtant titulaires, ont salué le départ de Sandjak. Bref, les choses vont changer an sein de l’équipe type. Pour rappel, Sandjak avait un onze qui ne changeait qu’en cas de blessure ou suspension. Les autres joueurs sont devenus d’éternels remplaçants. Cependant, avec Amrouche, plusieurs joueurs espèrent bénéficier d’une chance en cette fin de saison. D’ailleurs, il n’a pas hésité à rassurer tous les joueurs sur ce plan. «Avec moi, les meilleurs de la semaine joueront le week-end. Je ne suis pas là pour avantager X ou Y comme je ne suis pas là pour marginaliser X ou Y. Je suis là pour travailler et défendre les intérêts de l’équipe. Celui qui veut jouer n’a qu’à travailler lors des entraînements. J’ai été joueur et je comprends bien ces choses. On doit travailler la main dans la main pour le seul intérêt de l’équipe.» Ces propos ont soulagé quelques joueurs qui attendent leur chance depuis le début de la saison.
A. H.
Il n’adresse pas la parole à Ouaked et il tacle d’autres membres
Que veut Khouas ?
Alors qu’il était sur la sellette, voire sur le départ après ses divergences avec quelques membres influents du CA, surtout après son clash avec Hannachi, Khouas, le DG de la SSPA, est revenu en force ces derniers temps dans les affaires du club. C’est lui qui fait actuellement la pluie et le beau temps à la JSK. La preuve, c’est lui qui était chargé d’informer Sandjak de la décision de Hannachi de le limoger. Cependant, il a refusé cette mission. Par ailleurs, deux autres dirigeants, Boukhari et Ouaked, qui sont pourtant plus concernés par cette histoire de limogeage, n’étaient pas au courant. Après une petite enquête, on a trouvé que Khouas n’adresse pas la parole à Ouaked, alors que les deux hommes devaient avoir de bonnes relations vu leurs rapports de travail directs. Bref, Khouas est en train de tirer ces derniers jours sur d’autres membres de l’équipe pour des raisons que tout le monde ignore. On ne sait pas si ce Khouas est venu à la JSK pour régler des comptes ou il est en train de viser autre chose, car quelques mois seulement après son installation, il a réussi à faire parler de lui.
S. T.
Longue discussion entre Hannachi et Amrouche
Profitant de sa présence hier au stade 1er-Novembre, Hannachi a longuement discuté avec l’entraîneur Amrouche. D’abord, le président a demandé des nouvelles du groupe et il n’a pas cessé de poser des questions concernant son état d’esprit et l’ambiance en son sein. Avant de partir, il a souhaité bon courage à son entraîneur sans oublier de lui demander de bien travailler et de bien gérer le groupe.
JSK-USMBA, vendredi prochain
Le match comptant pour la 26e journée de championnat entre la JSK et l’USMBA est programmée pour vendredi prochain. L’horaire n’a pas été arrêté d’une manière officielle, puisque les responsables kabyles ne veulent pas jouer à 15h en cette période de premières chaleurs.
Hamid Guezzi n’a pas oublié Hannachi et l’histoire d’argent
Hamid Guezzi, chauvin supporter des Canaris, a croisé un jour Hannachi à l’aéroport Houari Boumediene, alors qu’ils se préparaient à se rendre à Barcelone pour différentes raisons. Supporter et chauvin qu’il est, Hamid Guezzi n’a pas hésité à demander à Hannachi pourquoi la JSK n’arrive pas à jouer les premiers rôles en championnat ces derniers temps. «Donne- moi de l’argent et on jouera les premiers rôles», a répondu Hannachi, une réponse qui a choqué ce supporter et qui a tenu vraiment à raconter cette histoire, car, pour lui, un grand club comme la JSK n’a pas besoin de l’argent d’un supporter pour gagner le titre.