MCA-USMA : Le Mouloudia aux 4 coins du monde

La popularité du Mouloudia d’Alger a dépassé les frontières algériennes et ses supporters, même s’ils quittent le territoire pour aller vivre dans les pays les plus lointains, restent toujours attachés avec la même force, si ce n’est pas plus, à ce club devenu grâce à eux mondial.

Grâce à notre ami Mohamed Laksas, gérant du site Mouloudia.org qui a eu la gentillesse de nous envoyer ces photos de supporters du Mouloudia d’Alger prises dans les quatre coins du globe, on a pu mesurer l’attachement extraordinaire des Chnaoua à leur club. Même s’ils ne peuvent pas être présents «physiquement» à ce rendez- vous, ils ont tenu grâce à Internet à dire à l’équipe que leur cœur et leur esprit sont avec l’équipe. Montrer leur soutien indéfectible aux hommes de Djamel Menad avec des photos où ils brandissent fièrement le drapeau du MCA comme si c’était une carte d’identité nationale, c’est le seul moyen pour nos expatriés de dire : Maranach Mlah…  

 

A la Mecque ou à Paris, à Marseille ou au Mali…

On ne peut pas malheureusement publier toutes les photos en ntre possession, mais certaines d’entre elles sont tellement frappantes qu’on ne peut s’empêcher d’en parler. La photo du jeune homme vêtu du maillot du Mouloudia à la Mecque, à quelques mètres de la Kaâba est vraiment extraordinaire. Qui oserait faire une chose pareille, à l’exception d’un fou du MCA ? Personne. Une autre photo, celle-ci prise dans une zone où il est déconseillé de fréquenter en ce moment, la frontière entre l’Algérie et le Mali. Le Sahel ! la France qui compte pas moins de 5 millions d’Algériens n’a pas échappé à la règle comme le démontrent assez bien ces deux photos prises à Paris, plus précisément aux Champs-Elysées à quelques mètres de la Tour Eiffel.

 

Lisbonne, Hollywood, Wembley, San Pauli, Alianz Arena… Les Chnaoua sont partout

Hollywood n’a pas échappé au syndrome. Comme on le voit sur cette magnifique photo, les Algériens des USA sont connectés. Ils vont suivre la finale et on voit à travers cette image un message clair à leurs frères mouloudéens et aux joueurs, un message qui dit : On est avec vous, faites-nous honneur ! Une autre photo prise celle-ci quelques heures avant la finale de la Champions League au stade Wembley entre le Barça et Man U. Ces deux supporters du MCA chanceux de suivre ce grand match n’ont pas oublié leurs racines, d’où ils viennent, c’est pourquoi ils sont allés avec les écharpes du MCA. On voit la même chose sur la photo prise au stade Alianz Arena. D’autres photos, prises dans différents stades, qu’on ne peut malheureusement pas publier, sont en notre possession, mais on va quand même vous montrer celles prises à Lisbonne, Alicante et dans le Sud de l’Algérie par ces fous du Mouloudia, mais la meilleure de toutes est celle où on voit la légende Thierry Henry (sa statue au siège du club d’Arsenal) avec une écharpe du Mouloudia Club d’ Alger. C’est pour dire que les supporters du MCA sont fanatiques. Ils ont ce club dans le sang. Certains ont le mal du pays, eux on le mal du MCA. Pour les Chnaoua qui vivent à l’étranger, le manque de ce club est aussi grand que le manque de la famille, pour certains, un peu plus…

 

 

 

Le journal de Ghrib

Courbis, tu crois toujours au père Noël

 

Quand j’ai vu l’intervention de Courbis, j’ai eu un fou rire. Il parle de Sacchi et Wenger, mais il ne sait pas que le général est un Algérien qui n’aime pas qu’on le provoque, car il rougit comme un lion. En plus, si je me souviens bien, c’est ce même général qui t’a battu, non ? Oui, j’ai dit que même Liverpool ne peut pas me battre au 5-Juillet, et il répond par dire qu’il fera mieux que les Anglais ce mercredi. Il croit vraiment que le père Noël existe le pauvre. Il dit qu’on découvrira le fond de jeu usmiste mercredi, il l’a trouvé dans un paquet surprise ou quoi ? T’inquiète, on va vous montrer que la dream team n’est pas rouge et noir. Et si tu veux faire mieux que Liverpool, ça sera peut-être dans une partie de Playstation. Alors, laisse-moi défiler mercredi et on se voit après pour une partie de Playstation. Moi, même en Playstation, ça sera le MCA mon équipe. J’arrête de parler de lui, ça va m’énerver, et moi, je n’ai pas le temps pour les causettes qui ne mènent à rien. Ce qui me chagrine dans cette journée, mes amis, c’est ce qui s’est passé au 5-Juillet. Je ne vais pas dire que je l’avais dit, mais j’avais dis que Kara n’est pas compétent. Heureusement qu’il n’y a pas eu mort d’hommes. Ça serait vraiment la cata. Parlons des hommes. Mes joueurs ont travaillé au CREPS, on a décidé d’aller à Ben Aknoun pour continuer à bosser. Toujours dans le sérieux et la concentration. Les joueurs sont fin prêts, ça se sent de très loin. Une fois la séance terminée, je pars au bureau, et c’est L’Hadj Raouraoua qui m’appelle. Ah, il est de retour, je pars le voir. Et comme il m’a manqué, je suis resté avec lui plus de deux heures de temps. Quand je lui ai dit que je veux reporter la finale, car notre président sera absent, il a rigolé. Je crois qu’il a bien apprécié cette idée, ça l’a plu. Kerbadj arrive et c’est la grande discussion entre amis. On m’informe que l’hôtel El-Aurassi ne sera pas disponible. L’Hadj me conseille le Sheraton. Les jours de semaine, il n’y a pas beaucoup de monde, alors va pour le Sheraton. On a de l’argent, on est le Mouloudia. Quand je regarde ma montre, je me rends compte que 19h sont passées. Alors, je décide de quitter mes amis pour aller au bureau, j’avais des consignes à donner à mes salariés qui sont restés tard pour moi. Car la finale approche à grande vitesse. Tout est bien préparé, alors tout le monde peut rentrer chez lui. Moi, je reste pour méditer un peu. Car je constate que le compte à rebours est déclenché. La grosse pression m’envahi, mais je me dis, arrête, tu a une équipe d’enfer. Pour changer, je décide de rentrer chez moi, mais avant, je fais des achats. Mon téléphone s’est éteint et j’ai la flemme de le recharger. Alors, je le laisse et je me dis, c’est bien, comme ça je reçois aucun appel. Je me mets devant la télé. Je prends la télécommande, et entre nous, je n’étais pas du tout branché. Trop fatigué, je dois vous quitter. Salut les amis…

 

 

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