Le président de la section footbal, Yazid Yarichène, a reçu hier dans son bureau à Dely Ibrahim l’attaquant du MCO, Sid Ahmed Aouedj. Ce dernier avait donné vendredi dernier au président Hannachi son accord de principe. Ainsi, il s’est rendu hier à Dely Ibrahim pour régler certains détails relatifs à son transfert à la JSK.

Quand Hannachi ne veut pas d’un entraîneur

Le cas de l’entraîneur Mariano Barreto confirme encore une fois que la seule stratégie de l’actuelle direction est celle du bricolage. Le fait de ramener un entraîneur du Portugal, lui réserver une chambre dans un hôtel situé à un hectomètre de l’aéroport pour le renvoyer quelques heures seulement après son arrivée à Alger est une chose inimaginable. Tout le monde savait que Barreto ne sera pas engagé. Les dirigeants nous ont d’ailleurs confié même avant le simulacre de réunion des négociations ayant regroupé Hannachi, Bechohra, Yarichène et Barreto que ce dernier ne sera jamais l’entraîneur des Canaris. Les supporters se demandent ainsi pourquoi le président Hannachi a voulu faire croire  aux gens qu’il a sérieusement négocié avec Barreto ? Ce dernier s’est vite rendu compte que le président de la JSK n’avait nullement l’intention de le recruter. Il était prêt à faire des concessions financières pour trouver un accord avec Hannachi, mais pas sur son honneur. Le président de la JSK lui a proposé une mensualité de 5 000 euros et on se demande quelle aurait été sa réaction si Barreto avait dit oui. Dans ce cas-là, Hannachi aurait usé d’un autre subterfuge pour se «débarrasser» de cet entraîneur qui a acheté lui-même son billet d’avion pour venir en Algérie. Le président Hannachi s’est renseigné sur lui, mais il a mal géré le dossier de Barreto. C’est lui-même qui avait demandé à Boukhari de lui envoyer l’invitation et c’est lui-même qui lui a demandé par la suite de ne pas lui acheter de billet d’avion avant de négocier avec lui à l’hôtel Ibis. Cela ne se passe qu’à la JSK et ce n’est pas avec ces pratiques que le club kabyle retrouvera son lustre d’antan.

Salim T  

 

Le manager Makhlouf Zoubir rassure Hannachi concernant l’entraîneur

L’agent de joueurs, Makhlouf Zoubir, qui s’occupait des affaires de plusieurs anciens joueurs de l’EN, a rassuré mardi soir Hannachi concernant l’histoire de l’entraîneur. Comme ce manager était présent à l’hôtel Ibis lors des négociations avec l’entraîneur portugais, Mariano Barreto, il a promis à Hannachi qu’il se chargera en personne de ramener un entraîneur pour la JSK, surtout que le temps ne joue pas en faveur des responsables kabyles et que ces derniers veulent engager un entraîneur qui a déjà fait ses preuves.

«Vous aurez un bon entraîneur dans quatre jours»

«Je m’engage à vous ramener un bon entraîneur qui correspond parfaitement au profil que vous cherchez. Il faut juste me donner quelques jours pour ne pas se tromper sur  mon choix. D’ici quatre jours, vous aurez un bon entraîneur», a déclaré Makhlouf Zoubir en direction des responsables kabyles.

A. H.

 

Boukhari : «J’ai pris du recul en attendant de voir plus clair»

Le secrétaire de l’équipe seniors et ancien secrétaire général et trésorier du club, qu’on a joint hier après-midi au téléphone, a tenu à expliquer sa situation actuelle au club. «Je ne me suis pas accroché avec un supporter, ni insulté par aucune personne. Certes, j’ai eu un tête-à-tête avec un supporter, j’ai lui expliqué la nouvelle politique du club, mais les choses n’ont pas dépassé ce stade», nous dira Boukhari d’emblée avant de parler sur cette histoire de démission : «Comme je vous l’ai déjà dit avant-hier, je préfère prendre du recul afin de voir les choses plus claires. Je ne suis pas au début de ma carrière, Dieu merci, après vingt ans dans le domaine, je n’ai jamais eu le moindre problème, aujourd’hui je préfère prendre du recul avant de prendre une décision définitive concernant mon avenir au club. Je ne veux pas précipiter les choses.» Concernant le volet recrutement, Boukhari tient une nouvelle fois à préciser les choses : «Moi je ne suis pas un recruteur, je n’ai jamais pris ce dossier depuis que je suis à la JSK. Mon domaine est l’administration.» Avant de mettre fin à notre conversation avec Saïd Boukhari, ce dernier reparle de l’affaire Mekkaoui : «Moi, je ne permettrai jamais à quelqu’un de salir l’image de ce grand club. Ce joueur a fauté et il doit passer devant le conseil de discipline. Je tiens vraiment à cette affaire afin d’installer une discipline de fer au sein du groupe et éviter à l’avenir des actes pareils et des dérapages très graves sur ce plan de la discipline.»

Hannachi l’a appelé hier

Le président kabyle de son côté, qui a été mis au parfum des intentions de Boukhari de se retirer des affaires du club, a appelé hier ce dernier. Hannachi a confirmé Boukhari au poste de secrétaire général du club, tout en acceptant le souhait de son secrétaire de ne pas se mêler dans l’opération recrutement.

A. H. 

La piste de Wallemme tient toujours

Jusqu’à hier soir, la direction n’a pas tranché concernant l’entraîneur qui drivera la JSK la saison prochaine. D’après les échos qui nous sont parvenus, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme tient la corde. Mais les dirigeants n’ont pas encore entamé les négociations, vu que celui-ci a un empêchement familial. C’est ce qu’on a appris d’une source proche de la direction. Le président Hannachi s’intéresse à Wallemme depuis l’échec des négociations avec Denis Lavagne. Il n’est pas le seul sur la liste, puisque la piste de Sarramagna est toujours d’actualité. On parle aussi de Claude Leroy. Toujours indécis quant au choix de l’entraîneur, le président Hannachi veut prendre tout son temps avant de choisir celui qui succédera à Nacer Sandjak.

M. A.

Dominique Pijotat proposé

Alors que les managers ne cessent d’envoyer les CV de leurs entraîneurs à la direction, les dirigeants affirment qu’ils prendront tout leur temps avant de faire leur choix. Hier, c’est l’entraîneur Dominique Pijotat qui a été proposé au président Hannachi. Le CV de cet entraîneur est intéressant, mais on ne sait pas s’il intéresse ou pas les responsables de la JSK.