Alors que notre rendez-vous était prévu à 10h hier, nous appelons le coach béninois à 9h, l’informant de notre arrivée, Amoros nous répond de façon très professionnelle qu’il nous attendait. Arrivés à l’hôtel, nous demandons au réceptionniste de contacter Amoros l’informant de notre arrivée. A peine trois minutes plus tard, le coach des Ecureuils s’avance vers nous pour d’abord nous saluer, mais pour nous informer aussi qu’il venait de recevoir un coup de fil et qu’il était convoqué au poste de police et qu’il devait s’y rendre immédiatement. Amoros s’excuse fortement auprès de nous et nous prie de l’attendre 10 à 15 minutes. En fait, le sélectionneur du Bénin en a eu pour près de deux heures puisque c’est à 12h03 qu’il était de retour. « Vous savez, ça va doucement en Afrique, je pensais en avoir pour 15 minutes, j’en ai eu pour deux heures, donc je m’excuse fortement de vous avoir fait attendre. En fait, j’ai été convoqué pour les besoins de l’enquête car comme vous savez j’ai porté plainte suite à mon agression il y a quelques jours», nous dira l’ancien joueur de l’équipe de France.
Aussi et voulant savoir ce qui s’était réellement passé l’autre jour, Amoros a bien voulu nous relater les faits. « Le jeudi après-midi nous sommes partis à l’entraînement et en arrivant dans l’enceinte du stade il y avait des supporters qui étaient là, le portail était fermé et donc je suis descendu du bus, et là on m’a jeté à la figure des sacs de plastique remplis d’eau. Je dirais qu’il y avait un environnement malsain alors qu’habituellement les Béninois sont gentils et pas du tout bagarreurs. D’ailleurs, il y a 15 jours, nous avons été au stade de l’Amitié pour un match de championnat, et donc il y avait deux groupes de supporters dans les gradins, ils se sont certes insultés mais jamais ils en sont arrivés aux mains. C’est pour vous dire que jeudi dernier les gens qui étaient autour et moi-même nous étions tous surpris que je reçoive des projectiles. Maintenant, l’enquête démontrera que s’est-il passé au juste», a bien voulu préciser Emmanuel Amoros.
A. H. A.
Domiciliation au stade de Porto-Novo
Une décision du Pdt de la Fédération
C’est la première fois depuis plusieurs années que l’équipe nationale du Bénin va jouer à Porto-Novo, car jusque-là tous ses matchs se sont déroulés au stade de l’Amitié de Cotonou. Voulant savoir si la décision de changer de stade était celle du coach, nous avons posé la question à l’intéressé qui dira : «Je crois bien que c’est la première fois que la sélection béninoise va jouer à Porto-Novo. Non, ce n’est pas moi qui aie pris cette décision mais la fédération», précise Emmanuel Amoros.