JSK-Bennani (président du MAS de Fès) : «Aït Djoudi n’entraînera pas la JSK»

Au moment où le nouvel entraîneur de la JSK, Azzeddine Aït Djoudi, affirme qu’il se rendra ce lundi au Maroc pour résilier son contrat, son président Merouane Bennani annonce à la presse marocaine plus précisément au journal Al-Mountakhab qu’Aït Djoudi poursuivra son aventure avec le MAS de Fès.

Souhaitant que son employeur se montre compréhensif avec lui en ne lui facilitant son départ, Aït Djoudi risque de se retrouver dans une situation très embarrassante que la direction du MAS de Fès lui doit beaucoup d’argent. Le fait qu’il soit encore sous contrat avec le club marocain l’oblige à chercher à trouver un terrain d’entente avec ses responsables. Mais si on se réfère aux propos tenus par le président Merouane Bennani au journal Al- Montakhab, le retour d’Aït Djoudi risque de ne pas se concrétiser. «J’ai parlé avec Aït Djoudi dans la soirée d’avant-hier et il m’a assuré qu’il poursuivra sa mission avec nous. Je démens formellement tout ce qui a été rapporté par la presse algérienne faisant état de la nomination d’Aït Djoudi comme entraîneur de la JSK», a indiqué Merouane Bennani.

«Il est sous contrat et il est à Tizi Ouzou juste pour passer ses vacances»  

Alors que tout le monde sait que l’entraîneur Azzeddine Aït Djoudi s’est entendu jeudi dernier sur tout avec le président Hannachi, le président du MAS de Fès met au défi son coach en déclarant qu’il est encore sous contrat. «Aït Djoudi passe ses vacances à Tizi Ouzou, mais il reviendra pour poursuivre sa mission avec nous. Il est lié encore au MAS de Fès et son contrat a été déposé au niveau de la Fédération marocaine de football. On a confiance en lui», a ajouté le président du MAS de Fès.

«Il accompagnera l’équipe en Arabie Saoudite»  

Pour rassurer les supporters du MAS de Fès, Merouane Bennani a confié au journal Al-Mountakhab qu’au cours de la dernière discussion qu’il a eue avec Azzeddine Aït Djoudi dans la soirée de vendredi dernier, celui-ci lui a assuré qu’il sera du voyage en Arabie Saoudite. «J’ai confiance en lui. Lorsque je l’ai appelé pour lui dire si c’est vrai concernant son retour à la JSK, Aït Djoudi a démenti catégoriquement ces informations. On a parlé ensuite de la saison prochaine plus particulièrement des joueurs à libérer et des joueurs à recruter. Je n’accorde aucune importance à tout ce qui se dit çà et là puisqu’Aït Djoudi m’a assuré qu’il fera partie du voyage en Arabie Saoudite où notre équipe participera au tournoi de Taef», a conclu le président du MAS de Fès.

Sachant qu’il est encore lié par contrat au MAS de Fès, Azzeddine Aït Djoudi a sollicité Mohamed Raouraoua avant même qu’il ne rencontre le président Hannachi pour qu’il l’aide à régler son problème. Reste maintenant à savoir si son président Merouane Bennani campera sur sa position, celle de le bloquer ou consentira-t-il à le laisser partir tout en lui demandant de faire l’impasse sur une partie de son argent.

Mohamed A.       

 

 

Aït Djoudi : «Non, je ne suis pas revenu pour les affaires et les usines»

Le retour d’Aït Djoudi aux affaires de l’équipe première de la JSK a fait l’unanimité au sein des supporters. Ils étaient soulagés après son installation à la tête de la barre technique. Tout le monde a salué le retour d’Aït Djoudi, qui a toujours réalisé d’excellents parcours avec les Canaris. Le titre, voire le doublé raté d’un cheveu en 2004 en est la meilleure preuve. Cependant, quelques personnes n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur lui en parlant de ses intérêts personnels. Ce qui lui a fait très mal. D’ailleurs, il n’a pas hésité la moindre seconde à réagir : «Moi, je ne suis pas revenu pour les affaires et les usines comme le déclarent certaines personnes jalouses. Aït Djoudi était joueur d’abord, il a gagné son bac et il a fait des études supérieures avant de commencer à travailler. Avec plusieurs années de travail et de sacrifices, j’ai gagné ma vie à la sueur de mon front. Je n’ai jamais utilisé d’autres manières mis à part le travail pour gagner ma vie et mes frères marchent la tête haute à Tizi Ouzou.»

 

«J’ai laissé tomber une grosse somme à Fès et un salaire de 30 000 € du WAC»

Très touché par cette histoire, Aït Djoudi parle des sacrifices qu’il a faits pour revenir à la JSK : «J’ai réalisé un excellent parcours avec le MAS et tout le monde au Maroc a salué mon travail. J’étais comme un roi à Fès. D’ailleurs, je vais laisser une grosse somme d’argent en contrepartie de ma lettre de libération. J’ai aussi décliné un salaire de 30 000 euros/mois du WAC. Je ne suis pas à la JSK pour de l’argent et, Dieu merci, je parle les preuves à l’appui.»

 

«J’ai laissé Oujda et l’USMAn par le passé et aujourd’hui je laisse le MAS, cela prouve mon grand amour pour la JSK»

Afin de prouver son amour pour la JSK, Aït Djoudi revient sur le passé : «J’ai été à quelques semaines d’entrer dans l’histoire de l’équipe d’Oujda et du football marocain, mais j’ai laissé tomber tout ça afin de revenir à la JSK comme j’ai laissé tombé les millions de Menadi et une première place au classement pour revenir aussi à la JSK. A chaque fois qu’on me faisait appel, je revenais sans poser de conditions et en laissant de grosses sommes d’argent. Trouvez-moi quelqu’un d’autre qui pourra faire ce que moi j’ai fais et sans aucun regrets. Moi, la JSK est dans le cœur et personne ne pourra dire le contraire.»

  1. A.   H.

 

Les 2 hommes ont eu une longue discussion hier 

Aït Djoudi a convaincu Karouf

Dès le départ, Hannachi et Aït Djoudi se sont mis d’accord sur l’engagement de Mourad Karouf comme entraîneur adjoint. Pour le président kabyle, Karouf est resté fidèle au club ces dernières années et il mérite ce poste alors que le néo-entraîneur des Canaris voulait aussi travailler avec son ami Karouf, surtout que c’est ce dernier qui était derrière son retour à la JSK. Néanmoins, l’ancien arrière droit des Verts et des Canaris n’a pas voulu prendre ce poste. Cette attitude de Karouf a poussé Aït Djoudi à prendre attache avec lui vendredi soir et hier. Il a fait le nécessaire pour le convaincre d’accepter cette mission.

 

Il insiste sur Hamaned et compte  sur Saïd Kaïdi

Pour le poste d’entraîneur des gardiens qui a fait naître une grande polémique ces derniers jours à la JSK, Aït Djoudi insiste sur Hamaned. Les deux hommes ont travaillé toujours ensemble ces dernières années et Aït Djoudi ne veut pas un autre entraîneur des gardiens mis à part Hamaned. Par ailleurs, le désormais ancien entraîneur du MAS n’a pas oublié Saïd Kaïdi qu’il veut placer aussi dans le staff technique afin de le préparer pour les prochaines années. «Kaïdi est un super gars, c’est un ami à moi, il a réalisé un bon travail avec les jeunes et on fera le maximum pour l’aider et le bien préparer pour l’avenir.»  

 

Un staff 100% kabyle, sa première stratégie

A travers ses dires, on comprend qu’Aït Djoudi est revenu avec une stratégie et des projets pour le club. D’abord, il a insisté sur Karouf, mais aussi sur Hamaned sans oublier Kaïdi. Pour lui, la première stratégie de travail est d’avoir un bon staff, un staff 100% kabyle avant de passer à autre chose.

A. H.

 

Il n’a pas été consulté dans l’engagement d’Aït Djoudi 

Yarichène déçu par Hannachi

Bizarres sont les choses à la JSK. Non seulement les responsables kabyles n’ont pas arrêté la moindre stratégie cet été afin de réussir l’opération recrutement, mais ils ne se consultent pas aussi entre eux ces derniers temps. La preuve, entre Hannachi et le président de section, il n’existe aucune collaboration. Ces derniers jours, tout le monde se posait la même question : qui dirige l’opération recrutement à la JSK, Hannachi ou Yarichène ? Ce dernier, qui était un certain week-end au Maroc, ignorait que Hannachi était à Oran pour négocier avec Belkaraoui et Aouedj. Par la suite, un autre responsable du club ignorait que Barreto allait venir au pays pour négocier, alors que c’est lui qui a pris ce dossier en charge. Toutes ces histoires n’ont pas bougé les choses, néanmoins, l’engagement d’Aït Djoudi par Hannachi a provoqué une grande déception de Yarichène, car ce dernier n’était pas au courant de cette affaire et il n’a été mis au courant qu’une fois Hannachi a tout finalisé avec Aït Djoudi. «Welah, welah, welah que je n’étais pas au courant de la venue d’Aït Djoudi», avait déclaré Yarichène vendredi soir à un proche. A vous de trouver des explications à cette histoire.

A. H.

 

Recrutement 

Le coach prépare sa liste

Avec l’installation d’Aït Djoudi à la tête de la barre technique des Jaune et Vert, l’opération recrutement connaîtra une autre tournure. En effet, il aura son mot à dire sur ce plan. D’ailleurs, il était d’accord sur le recrutement d’Aouedj et il a demandé à Hannachi de faire le nécessaire afin d’officialiser les choses avec l’enfant d’El-Bahia. Depuis jeudi dernier, jour de l’officialisation de son retour au club, Aït Djoudi a commencé à travailler dans ce sens et il ne tardera pas à adresser une liste de joueurs au président Hannachi. Il prépare sa liste et elle sera connue à son retour du Maroc.

 

Alors que Hannachi parle d’un pays d’Europe de l’Est pour le stage 

Aït Djoudi hésite entre le Maroc et la Tunisie

Le président kabyle parle ces derniers jours d’un stage de préparation de son équipe dans un pays de l’Europe de l’Est. Or, Aït Djoudi, qui a commencé à préparer son programme de préparation, hésite à choisir entre le Maroc et la Tunisie. Certes, Aït Djoudi ne va pas entrer en conflit avec son président concernant le lieu de stage, néanmoins, pour des raisons purement sportives, il souhaite effectuer le stage de préparation soit au Maroc, soit en Tunisie.

 

Le mois de Ramadhan et les sparring-partners obligeront les responsables à opter pour un pays voisin

Le stage de préparation de la JSK se déroulera en plein mois de Ramadhan. Il sera donc presque impossible de prendre les joueurs dans un pays d’Europe de l’Est et de leur changer les habitudes de ce mois sacré. Déjà, au Maroc, les joueurs ont été un peu perturbés l’année passée, alors comment les prendre dans un pays d’Europe de l’Est. Et puis, pour les matchs amicaux, au Maroc ou en Tunisie, la JSK est sûr de jouer au moins quatre bons matchs, ce qui n’est pas le cas dans un pays d’Europe de l’Est.

A. H. 

 

 

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