EN : Le Benin écarte le Mali, explosions de joie à Kigali

Le Mali a trébuché, encore une fois, hier sur son terrain du 26-Mars de Bamako face au Bénin tuant ainsi tout espoir de se qualifier au troisième et dernier tour qualificatif pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Cette fois, la chute fut mortelle.

En concédant le nul deux buts partout à domicile, les Aigles du Mali sont définitivement hors course et c’est l’Algérie qui se qualifie directement au dernier tour sans même attendre le dernier match en septembre prochain face à cette même équipe du Mali. Avec 8 points au compteur, contre 12 pour l’Algérie, les descendants de Salif Keita peuvent dire bye-bye à une participation au Mondial. C’est toute une génération d’excellents joueurs qui n’auront jamais la chance de disputer la plus prestigieuses des compétitions sportives au monde.

 

Les Malien n’y croient pas !

Qui aurait pensé que les Béninois seraient capables de réaliser cet exploit ? Personne. Même le président de la Femafoot, Cissé semblait confiant quant aux chances des Aigles de gagner face aux Ecureuils et de venir jouer la finale à Blida. Ce ne fut pas le cas. Seydou Keita et ses camarades ont sombré hier, comme ce fut le cas il y a une semaine face au Rwanda face à un adversaire que l’Algérie a réussi facilement à battre chez lui. C’est la grande désillusion à Bamako, Tombouctou, Gao et dans tout le Mali. Il était clair comme l’eau de roche qu’après le nul à domicile face au Rwanda, les joueurs maliens n’y croyaient plus en leurs chances de se qualifier.  Ils ont déposé les armes bien avant la fin du combat et ce malgré l’optimisme démesuré du président de la Fédération malienne qui clamait haut et fort dans ecs même colonnes «qu’il était sûr de battre le Bénin et surtout de venir à Blida arracher la qualification.

 

Hamdoun Kolado Cissé et Carteron montrés du doigt

Pour tout Malien, le responsable numéro un de cette élimination est le président de la Fédé Hamdoun Kolado Cissé. Une rébellion est menée contre lui par 13 clubs de l’élite mené par les deux clubs phares de la capitale, le Stade Malien et son président Boukary Sidebé et le Djoliba de Bamako. Il est clair que des têtes vont tomber. En plus du président qui vit ses derniers jours au « palais », Pathé Diallo, entraîneur intérimaire va aussi sauter. En plus de ces deux personnes tenues pour responsables de l’élimination, il y a Patrice Carteron. Ce dernier a lâché l’équipe à un moment crucial. Cela a, de l’avis de tous, déstabilisé le groupe et l’a mené à sa ruine. Jamais le peuple malien ne lui pardonnera cette trahison.  

 

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