- Islam, un match difficile, peut-être plus difficile que celui face au Bénin…
- Je ne vous le fais pas dire, c’était une rencontre extrêmement difficile. Je pense que le mauvais état de la pelouse nous a beaucoup pénalisés. Non seulement il était trop sec, mais avec beaucoup de rebonds. On ne pouvait pas contrôler le ballon, on ne pouvait rien faire. En plus, avec la chaleur qui a régné et l’altitude, je pense qu’on a réussi l’essentiel.
- La défense adverse savait qu’on jouerait en profondeur et a exécuté un marquage très strict sur vous…
- Tant mieux pour nous, je préfère être marqué par les défenseurs adverses et voir mes camarades scorer.
- La solution est venue finalement des ailes…
- Effectivement, les défenseurs rwandais n’avaient rien à perdre, c’est pour ça qu’ils défendaient n’importe comment. Dieu merci, nous avons réussi à marquer, c’est le plus important.
- Avant, l’EN se déplaçait pour ne pas perdre, maintenant on y va pour carrément gagner. Vous qui êtes là depuis l’entame du stage, qu’est-ce qui a changé avec cette équipe ?
- Vous savez, je pense que la CAN nous a fait grandir, nous avons appris à mieux gérer nos matchs, nous avons plus confiance en nous à présent. On est en train de grandir tout simplement.
- On sent aussi que le groupe est soudé…
- Je pense que c’est la force de l’équipe nationale. Nous sommes tous ici pour chercher l’intérêt de l’équipe, rien d’autre. On fera tout pour se qualifier à la prochaine Coupe du monde.
- Pour le prochain tour, c’est le classement FIFA qui sera mis en avant et l’Algérie sera parmi les 5 premiers. Ne pensez-vous pas que ce sera une bonne chose pour nous surtout qu’on recevra pour le match retour ?
- Certes, c’est une bonne chose de recevoir pour le match retour, cependant, on se doit d’aller chercher des résultats à l’extérieur. Il faut aller la chercher cette qualification au Mondial.
- Avez-vous une préférence pour le prochain adversaire en match barrage ?
- Non, du tout, peu importe l’adversaire, on n’a peur de personne. On prendra l’équipe qu’on tirera.
- Vous serez certainement très sollicités, l’Europe sera-t-elle une priorité pour vous ?
- On verra, incha Allah avec les contacts que j’ai.
- Ce serait tout de même du gâchis de vous voir en Tunisie ou au Moyen-Orient…
- C’est une question de destin, que je joue en Tunisie, en Egypte ou bien au Maroc. Bien sûr, la priorité reste l’Europe, mais, comme je l’ai dit, c’est une question de destin.
I. Z.