- Voulez-vous nous dire, tout d’abord, comment s’est effectué votre retour au CSC ?
- Dès que le directeur sportif du CSC, Boulhabib, qui me voulait depuis le mercato d’hiver dernier, a repris langue avec moi, je n’ai point hésité à lui donner mon accord de principe et à venir signer pour deux ans avec le club qui m’a permis de sortir de l’anonymat, il y a huit ans.
- Peut-on savoir ce qui vous a poussé à quitter la JSK pour le CSC ?
- En rejoignant la JSK, l’hiver dernier, je voulais, sincèrement rebondir avec ce club, après avoir été marginalisé par la direction technique de mon précédent club, l’USMA, où je ne jouais que rarement comme titulaire. Mais après avoir réussi mes débuts en jouant avec la JSK comme libero, mon poste de prédilection, l’entraîneur d’alors, Sendjak, a voulu me convertir en milieu défensif, j’ai refusé. Cela l’a poussé à me laisser sur le banc et à me contraindre à ne penser qu’à quitter la JSK. Et c’est ce que je viens de faire cet été.
- Pensez-vous, sincèrement pouvoir apporter un plus au CSC ?
- Tout ce que je peux vous dire, est que je vais travailler durement pour retrouver ma forme optimale le plus tôt possible. Je ne vous le cache pas, je suis déterminé à rebondir avec le CSC et prouver à mes détracteurs que je ne suis pas fini.
- A vous de conclure cet entretien…
- Permettez-moi de présenter mes sincères condoléances au président de la JSMB, Boualem Tiab, qui vient de perdre son frère, que Dieu ait son âme. Bien qu’il m’ait fait très mal en m’accusant, à tort, d’avoir levé le pied contre le MCO, en 2012, je ne lui tiens pas rancune.
R. G.
Le nouvel entraîneur des Vert et Noir nous confie
Garzitto : «Dès que possible, je finaliserai avec le CSC»
Entretien réalisé par Rabah Gattouche
L’entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, sollicité par nos soins, nous a révélé que, dès qu’il obtiendra son visa, il débarquera à Constantine pour finaliser son contrat avec la direction du CSC et prendre en main, immédiatement, les Vert et Noir avec lesquels, dit-il, il espère réaliser un bon parcours, la saison prochaine.
- Nous avons annoncé, il y a dix jours, que c’est vous qui alliez succéder à Roger Lemerre. Et, bien que certains nous aient démentis, on vient d’apprendre que vous allez bel et bien prendre en main le CSC. Voulez-vous nous confirmer cette information ?
- Oui, je vous confirme que, dès que, j’obtiendrai mon visa, je débarquerai à Constantine pour signer mon contrat avec la direction du CSC et prendre, immédiatement, l’équipe en main, si bien sûr, on arrive à régler certains détails.
- Est-ce vrai que vous avez demandé et obtenu de faire venir avec vous votre staff de France ?
- Oui, je viendrai, dès que possible, accompagné de mon staff technique qui se compose d’un entraîneur adjoint, d’un préparateur physique et d’un coach des gardiens.
- Le mois de mai dernier, vous êtes venu à Constantine et vous avez pu superviser le CSC, à Sétif, contre l’ESS. Peut-on dire que vous avez eu une idée sur votre future équipe ?
- Oui, j’ai vu, à Sétif, une bonne équipe du CSC et j’ai pu avoir une idée sur son potentiel. Cela m’a encouragé à donner mon accord de principe aux dirigeants du CSC pour prendre en main leur équipe, la saison prochaine.
- Mais, la direction du CSC vient de recruter plusieurs joueurs, tous de potentiels titulaires. Ne pensez-vous pas que vous allez devoir reconstituer de zéro l’échiquier des Vert et Noir ?
- Oui, je vous le concède. Vu que, comme vous le dites, la direction du CSC vient de recruter des joueurs de qualité, je serai obligé, cela est sûr, de reconstituer l’équipe type, tout en tentant bien sûr de bien réussir notre préparation d’avant saison.
- Quand allez-vous entamer votre mission ?
- En principe, au plus tard, le 1er juillet, je devrais diriger avec mon staff technique le premier stage de préparation d’avant saison si, bien sûr, on nous délivre nos visas ce week-end.
- Vous allez jouer la coupe de la CAF avec le CSC. Pensez-vous refaire le coup que vous avez réussi avec le TP Mazembe avec lequel vous aviez gagné la Ligue des champions africaine ?
- Oui, si on arrive à faire une bonne préparation d’avant saison, je peux vous dire que nous allons bien négocier nos quatre premiers matchs que nous allons jouer le second trimestre de l’année prochaine et atteindre les quarts de finale.
- En parlant de préparation, savez-vous que vous allez préparer vos matchs sur le tartan et les jouer sur du gazon naturel ?
- Non, je vous informe que nous allons préparer et jouer nos matchs sur du gazon. C’est que lors de ma visite à Constantine, le mois de mai dernier, on m’a informé que l’équipe s’entraînera, la saison prochaine, sur le terrain en gazon de l’armée (ndlr, il se trouve à la cité Mansourah).
- Vous marquer un but, car nous ne savions pas que le CSC avait obtenu l’autorisation de s’entraîner sur la pelouse en gazon naturel de l’armée. Nous vous laissons conclure librement cet entretien…
- (Rires)… Je voudrais demander à tous : dirigeants, joueurs et supporters de nous aider dans notre tâche, car sans leur soutien, on ne peut rien faire. Cela dit, de mon côté, je promets aux amoureux du CSC de faire l’impossible pour que leur équipe fasse un bon parcours et en championnat et en coupe de la CAF.
R. G.
Il veut Samy Houri comme meneur de jeu
«Oui, le milieu offensif Samy Houri viendra avec moi à Constantine pour signer au CSC, car je le veux comme meneur de jeu», nous a déclaré le futur coach des Vert et Noir, Diego Garzitto, joint par nos soins, jeudi passé. Reste à savoir si la direction du CSC va pouvoir satisfaire la demande de son nouveau driver et enrôler le Franco-Marocain Samy Houri. A condition que ce dernier, dont la mère est d’origine algérienne, puisse se faire délivrer un passeport algérien, car vu son âge, il est né en 1985, selon la règlementation en vigueur de la FAF, il ne peut jouer en Algérie comme étranger. Affaire à suivre.