Les décisions de la FIFA sont tombées hier. Après l’Ethiopie, sanctionnée en début de semaine, c’est au tour du Togo d’être déclaré perdant contre le Cameroun pour avoir aligné un joueur inéligible le 9 juin dernier dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 qui se déroulera au Brésil. La Fédération togolaise, qui devra en plus de cette sanction payer une amende de 5 000 euros, a accepté la sanction et a décidé de ne pas faire appel. Les Eperviers qui étaient déjà hors course quant au dernier tour qualificatif pour le Mondial avaient dominé à Lomé le Cameroun par 2 à 0. Pour avoir aligné le joueur de l’OM Jacques Alaixys Romao, suspendu, le Togo perd les points au profit du Cameroun qui passe en tête du groupe I avec 10 points devant la Libye, 2e avec 9 points.
Le Cameroun hors course ?
Le Cameroun a, à son tour, été suspendu par la FIFA pour ingérence politique. L’instance dirigée par le Suisse Josep Blatter a décidé hier, le 4 juillet 2013, de suspendre provisoirement la Fédération camerounaise football (Fécafoot) avec effet immédiat. La FIFA prévoit la mise sur pied d’un comité de normalisation qui sera constitué en vertu de l’article 7, al. 2 des Statuts de la FIFA afin de réviser les statuts de la Fécafoot et d’organiser de nouvelles élections d’ici au 31 mars 2014 tout en gérant les affaires courantes. Jusque-là, le Cameroun est suspendu pendant cette période de toute « compétition régionale, continentale ou internationale, y compris dans les compétitions interclubs, pas plus que lors de matches amicaux. Dans le cas où les Lions indomptables ne régleraient pas cette affaire avant le 6 septembre prochain, ils seront disqualifiés dans la course pour le Brésil. C’est la Libye qui prendra dans ce cas la tête du groupe. Par conséquent, l’Algérie déjà qualifiée pourrait tomber au dernier tour sur la Libye, en plus des deux autres pays arabes, en l’occurrence, l’Egypte et la Tunisie. Comme ce fut le cas lors des éliminatoires pour la CAN 2013, ça sera chaud, plus encore, puisque la Libye reçoit désormais chez lui, à Tripoli.
A. B.