En parvenant à s’assurer les services de deux Franco-Algériens, le milieu défensif Mezriche Salim et le gardien de but Messara Laurent, les dirigeants de la JSMB auront réussi un coup de maître. Ces deux éléments pétris de qualités ont fait leurs preuves dans le club où ils ont évolué durant leur parcours assez riche en expérience.

De grands espoirs fondés sur eux

Dirigeants, staff technique et supporters se réjouissent de l’engagement desdits émigrés. Tout le monde est soulagé par cette acquisition confirmée en talent et riche en expérience. De grands espoirs sont fondés sur eux pour encadrer les jeunes et apporter le plus escompté en donnant une meilleure assise à l’équipe.

 

Messara, un enfant d’Aïn El-Hammam

Le remplaçant de Si Mohamed Cédric, à savoir Farid Laurent Messara, est un kabyle d’origine. Natif de la région de Michelet (Aïn El-Hammam) Tizi Ouzou, il nous a surpris en parlant le kabyle couramment. C’est dire que Messara n’aura aucun problème d’adaptation.

 

Le meilleur successeur de Cédric

Cédric s’en va, Messara débarque et le remplace, deux profils aux diverses similitudes. Tous deux ont beaucoup voyagé dans les divisions inférieures et ont été encensés par les connaisseurs qui leur prévoyaient un avenir réussi. D’après son agent et le manager général, Redjradj Rachid, la JSMB tient le meilleur remplaçant de Cédric, et il va le prouver sur le terrain, à commencer par cette préparation d’intersaison. Rappelons que Messara est un Franco-Algérien de 25 ans.

 

Mezriche, un milieu défensif

Finalement, Mezriche Salim, le Franco-Algérien, transfuge du SR Colmar, est un demi défensif, c'est-à-dire un numéro 6, contrairement à ce qui nous a été dit au départ par le secrétaire général du club. Ainsi, soit Redjradj, l’a fait volontairement pour brouiller les pistes et éviter que les autres équipes arrivent à l’identifier, soit le club a complètement changé d’itinéraire en changeant de cible, après avoir réétudié les besoins de l’équipe, peut-être sur une suggestion de l’entraîneur Saâdi Noureddine. Ce ne sont que des hypothèses.

 

Enfin, un élément expérimenté au milieu

Le directeur sportif du club, Redjradj, a jugé très utile de faire appel à un élément d’expérience dans l’entrejeu, vu que, pour ce secteur, tous les éléments qui le forment sont jeunes, manquent de métier et d’expérience. Le renforcement de ce compartiment par un joueur aguerri était donc une nécessité absolue pour apporter l’équilibre. Mezriche semble être l’élément idéal avec son capital expérience indéniable.

 

Ils n’ont pas l’expérience du championnat algérien

Le seul handicap, si on peut le considérer ainsi, c’est l’adaptation. Ces deux joueurs n’ont jamais évolué en Algérie, ils pourront s’adapter, certes, mais cela risque de prendre du temps, quoique ce problème pourrait ne pas se poser.

N. A.

 

Ils sont en France depuis hier

Les deux nouvelles recrues de la JSM Béjaïa, le portier Farid Laurent Messara et son aîné Salim Mezriche, après une journée à Bejaïa, ponctuée par la signature d’un contrat avec la JSM Béjaïa de deux saisons pour le premier et d’une seule année pour le second, sont en France depuis hier. Ils seront de retour à Béjaïa le 12 juillet pour signer le lendemain son baptême du feu et découvrir l’ambiance du club et leur nouvel environnement.

 

Boukemacha sera-t-il sacrifié ?

Maintenant que le milieu est renforcé par Mezriche Salim, il est désormais bien étoffé. Néanmoins, cela pose un problème de surnombre. En effet, concernant la récupération et la relance, ce poste dispose désormais de cinq éléments, à savoir Mezriche, Niati, Boukemacha, Meddahi et Laribi, bien que ce dernier puisse évoluer en défense. Ainsi, on se tourne vers Boukemacha, qui est susceptible d’être sacrifié, car des joueurs cités, il est le seul qui semble avoir moins de chances d’espérer figurer dans l’effectif de la saison prochaine, quand bien même il a terminé la saison passée en force.

N. A.

 

Mezriche : «La JSMB ne se refuse pas»

 

Entretien réalisé par Lyès Chekal

Le néo-JSMBiste Salim Mezriche nous a accordé cet interview express quelques minutes seulement après son engagement officiel avec la JSM Béjaïa.

 

- On vous souhaite la bienvenue à Béjaïa et félicitations pour votre engagement avec la JSMB ?

- Merci. Effectivement, je suis officiellement JSMBiste, j’ai signé un contrat d’une année à l’instant (ndlr : avant-hier). Je suis content et fier de porter le maillot de la JSM Béjaïa, le doyen des clubs de Kabylie. Vous savez, ça me tenait à cœur de jouer dans mon pays, c’est un rêve qui se réalise pour moi, Dieu merci

- Vous êtes bien informé sur le club, apparemment…

- Evidemment, puisque mon ex-coéquipier au SR Colmar, Toufik Zerara, m’a beaucoup parlé de la JSM Béjaïa. Il n’est pas près d’oublier son passage au club, croyez-moi.

- Le public béjaoui attend beaucoup de vous après la réussite de Zerara, un commentaire…

- Ce qui est sûr, je me donnerai à fond, je suis le genre de joueurs qui se défoncent beaucoup sur le terrain, je mouille bien mon maillot. Néanmoins, je dis que je n’ai pas le profil annoncé dans la presse, car j’évolue dans un registre autre que celui de Zerara. Je suis plus défensif qu’offensif. À Colmar, Zerara jouait plus avancé que moi. C’est dire que je ne suis pas le milieu offensif annoncé, je joue comme demi récupérateur.

- Le président Tiab continue de faire confiance à la filière émigrée malgré le fiasco de l’année passée. Qu’en dites-vous ?

- Je n’aime pas trop le qualificatif d’émigré, je me sens à 100% algérien, je suis originaire d’Annaba et je profite de cette occasion pour passer un coucou à ma famille. J’ai rencontré le président Tiab, c’est quelqu’un de sage qui parle bien. Redjradj aussi a été aimable avec nous, on a parlé de football, c’est un connaisseur. Sincèrement, je me suis senti à l’aise. Maintenant, l’opération recrutement n’est pas une science exacte, vous savez, un joueur peut réussir dans un club et rater son passage dans un autre. Ce n’est pas une référence.

- Vous allez évoluer avec un jeune groupe, n’appréhendez-vous pas cet élément ?

- je suis un joueur professionnel, je n’ai pas à choisir l’entraîneur, alors moins mes coéquipiers. Donc, je n’ai qu’à me mettre au travail pour mériter mon salaire avant tout et la confiance des gens qui m’ont proposé et ceux qui m’ont recruté, ainsi, bien évidemment, que celle du chaleureux public que j’ai hâte de découvrir, tellement Zerara ne cesse de me parler de lui à chaque occasion. C’est dire qu’à 30 ans, je peux jouer le rôle d’encadreur du jeune groupe. Il n’y a pas de soucis.

- Un dernier mot…

- je vous remercie de m’avoir accordé de sitôt cet espace pour me présenter à la famille de la JSM Béjaïa et au public sportif algérien en général. Je ferai de mon mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par le président Tiab et le manager général. Ce qui est sûr, j’ai hâte de rentrer chez moi pour faire mes valises et revenir le plus tôt possible pour la reprise.
L. C.

 

Chalali signera-t-il aujourd’hui ?

Après être parvenu à enrôler les deux émigrés Messara Laurent et Mezriche Salim, la direction du doyen des clubs kabyles est proche de terminer sa campagne de recrutement estivale. Plus précisément, il ne manque que Chalali pour boucler le renforcement intégral de l’équipe. Après plusieurs semaines d’attente, le joueur officialisera, selon un proche de la direction du club, cet après-midi en paraphant un contrat de deux ans en faveur des Vert et Rouge de Yemma Gouraya.