Le bras de fer opposant le président Hannachi à son meneur de jeu Abdelmalek Mokdad continue à défrayer la chronique. Ne voulant plus de Mokdad dans son effectif, le président Hannachi a réaffirmé au manager Mikedèche jeudi dernier que sa décision de résilier le contrat de son milieu offensif est irrévocable, en lui ajoutant qu’il lui est impossible de le garder, alors qu’il n’a plus l’esprit à la JSK. Et avant que Mikedèche ne quitte le bureau du président Hannachi, ce dernier lui a remis la lettre de libération de Mokdad.

 Toutefois, cette dernière n’a aucune valeur tant que le joueur n’a pas signé lui aussi et qu’elle n’a pas été légalisée. Sous contrat pour une autre saison, Mokdad a, certes, chargé son manager de dire à son employeur qu’il n’a jamais songé à quitter la JSK, mais il est prêt à accepter la résiliation de son contrat pour peu que le président Hannachi lui accorde 450 millions de centimes représentant ses trois derniers salaires. Evidemment, le président de la JSK n’acceptera jamais de lui offrir une telle somme et cela en plus de sa lettre de libération. Lui qui ne cessait de déclarer que la lettre de libération de Mokdad est fixée à 1 milliard de centimes a consenti de la lui remettre sans exiger aucun centime. Mais malgré ça, l’ancien pensionnaire du MCA et d’Ittihad Kalba refuse de partir sans ses 450 millions de centimes.

Un autre RDV Hannachi-Mikedèche aujourd’hui ou demain

Vu que son meneur de jeu refuse de partir sans toucher ses trois derniers salaires, le président Hannachi est condamné à revoir son manager pour tenter de trouver un accord avec lui. Ne voulant pas résilier son contrat sans toucher ses trois dernières mensualités, Mokdad est ouvert à toutes les négociations. Bien qu’il ait reçu quelques offres des pays du Golfe, il conditionne son départ de la JSK par la régularisation de sa situation financière. Même s’il est devenu indésirable depuis la fin de l’exercice écoulé, il est prêt à aller jusqu’au bout de son contrat dans le cas où le président Hannachi ne lui accorde pas ses 450 millions de centimes. Ses chances de rester sont désormais inexistantes, étant donné que sa lettre de libération a déjà été signée par le président Hannachi. C’est vrai que pour le moment, elle n’a aucune valeur juridique, vu qu’elle n’a été signée que par le président de la JSK, mais il est impossible pour Mokdad de poursuivre son aventure avec les Canaris, puisque son président ne veut plus de lui. Son manager rencontrera aujourd’hui ou demain le président Hannachi afin de tenter de trouver un accord avec lui. On imagine mal comment le président de la JSK accordera-t-il à son meneur de jeu 450 millions de centimes, alors que les joueurs ont été contraints de débourser plus de 300 millions de centimes pour récupérer leur lettre de libération.

N. B.