Nous l’avons accosté durant l’après-midi de la même journée, il a bien voulu répondre à nos questions. La première des choses dont il a parlé, Sur le cas de Amrane Farès, rappelons seulement que le litige qui oppose le buteur des Crabes de la saison passée, Amrane Farès, à la direction du club, vient de connaître son épilogue. En effet, ce joueur vient d'être débouté dans sa démarche qu'il a faite dernièrement en déposant son dossier au niveau de la CRL, pour soi-disant quatre mois d'impayés. Il vient d'être débouté donc et la chambre de résolution des litiges a donné gain de cause au club. Ce qui fait que le joueur ne pourra aller nulle part et que s'il veut le faire, il n'a qu'à se présenter à la direction du club pour discuter sur son avenir, en rachetant sa lettre de libération. Notre interlocuteur dira : «Je vous donne une info, la commission des litiges (CRL) a statué sur le cas de ce joueur qui avait déposé son dossier pour soi-disant quatre mois de salaires impayés alors qu’il n’a qu’un mois et dix-sept jours d’impayés. La CRL a rendu son verdict au profit du MOB et le joueur n’ouvre pas droit à ses papiers et il n’a qu’à se présenter au club. La dernière décision reviendra au club».
«On ne peut pas parler d’El-Okbi, sans régler le cas de Amrane»
Sur un probable échange Amrane-El-Okbi, Bouchebah dira : «On ne peut pas parler d’El-Okbi au MOB, ou vers un échange entre lui et Amrane, dans la mesure où ce dernier nous a devancé pour défaut. On verra ce qu’il y a lieu de faire, mais une chose est sûre, on trouvera bien une solution au cas de ce joueur, mais du moment que l’erreur est venue de lui, je ne pense pas qu’il va vouloir rester au MOB».
«L’expérience de Berrefane va nous être utile»
Concernant la signature de Berrefane. A ce titre, il dira : «Je pense qu’aujourd’hui, le club a besoin d’un troisième gardien, mais surtout d’un portier de la même valeur que Zaidi. Cela permettra à la concurrence de s’installer entre les deux gardiens et ce sera tout bénef. Dieu merci, Berrefane a signé son contrat au profit du MOB et je pense que maintenant, en ce qui concerne les gardiens, c’est bon. Toutefois, il y a à voir du côté des autres compartiments de jeu pour faire certains réglages dans l’effectif. C’est maintenant que le travail a débuté et les joueurs sont de très bonnes conditions. Je suis content par cet état de fait».
«On ira jusqu’aux 25 licences»
«On a recruté jusqu’à présent neuf nouveaux éléments et c’est déjà un acquis et cela prouve aussi qu’on n’est pas restés les bras croisés. Dieu merci, le retard qu’on avait a été rattrapé. On continuera Incha Allah dans ce chemin et l’équipe aura son mot à dire. Pour le moment, nous avons des joueurs jeunes et d’autres d’expérience et à ces derniers d’encadrer les jeunes, pour faire de ce club, qui va se maintenir en ligue 1».
«En tant que direction, on n’a jamais demandé un match face à la JSK»
Certains ont avancé que la direction du MOB a insisté à jouer un match amical face à la JSK, qui se trouve elle aussi en stage bloqué à Hammam Bourguiba. Ce que le porte-parole de la commission de gestion répondra : «Je vous annonce qu’officiellement et en tant que direction administrative, on n’a jamais insisté ou souhaité avoir un match avec la JSK. Au MOB, on ne s’immisce pas dans les affaires techniques. Toutes les décisions de programmation des matches amicaux relèvent du staff technique».
«Ce soir, ce sera donc un match historique»
«D’après les infos que j’ai, ce club de Métlioua a été créé en 1950. Ça prouve aussi que les deux clubs ont souffert dans les divisions inférieures, et maintenant elles ont accédé en ligue 1 de leurs pays. Ce sera donc un match historique, que je suivrai sur place. J’espère que le beau football et le fair-play seront au rendez-vous et ceux qui verront le match verront aussi deux clubs qui ont une histoire derrière eux».
«L’avenir du club nous préoccupe au plus haut degré»
«J’avoue que ce qui me préoccupe aujourd’hui, c’est l’avenir du club. On aura une réunion avec tous les actionnaires ce mardi et c’est à partir de là qu’on arrêtera une feuille de route pour ce club. Ce n’est pas normal qu’une ville comme Béjaïa n’a pas de socété comme actionnaire. Sonatrach appartient à tous les Algériens, j’insiste sur ça et j’en ferai mon cheval de bataille. Je ferai tout pour trouver une société qui prendra le club, parce que tout simplement et en ce qui me concerne, je n’ai pas les moyens».
R. M.