B. Tiab aux joueurs : «Rassurez-vous, vous serez tous payés jusqu’au dernier centime»

Cela fait un bon moment que le patron de la JSM Béjaïa, B. Tiab, n’a pas fait de déclaration à la presse. Sa dernière sortie médiatique remonte à deux mois lorsqu’il avait tiré à boulets rouges sur son ex-entraineur, l’Italien Gianni Solinas, qui a usé de chantage sans succès avant de filer en douce vers le MCO, avant de montrer son ire contre deux éléments de l’effectif de l’année passée, l’attaquant Mohamed Derrag, qualifié d’ingrat, et le jeune lutin Kamel Zeghli, induit en erreur par un pseudo manager, selon ses dires . B. Tiab est toujours en colère contre le duo.

Pour preuve, il n’a pas encore oublié, ce qu’il a rappelé au parterre de journalistes présents avant-hier pour la couverture de la conférence de presse qu’il a animée en marge de la signature du contrat de Nouredine Saâdi : «Je ne vous cache pas que je suis furieux contre Zeghli, lequel, je vous le dis pour la énième fois, n’ira nulle part. Il est sous contrat avec nous jusqu'à 2015, on ne va pas le lâcher, Il payera cher son entêtement ; il sera mis à la disposition de l’équipe espoir pour les entraînements, il ne jouera pas les matchs amicaux et les joutes officielles, il se contentera des entraînements. On lui assurera en contrepartie sa mensualité de l’ordre de 22 millions de centimes bruts, mais on optera pour la ponction sur salaire à chaque absence aux entraînements non justifiées. il sera sévèrement sanctionné, je vous le promets.»  

«Zeghli,  je ne le céderai pas par principe, même pour 5 milliards» Décidé à bloquer son joueur, Tiab affirme que c’est un pseudo-agent, connu de tous à Béjaïa, qui est derrière le détournement du jeune joueur au CSC, alors qu’il ignore toujours que ce dernier est sous contrat jusqu’en 2015. «Je sais que le joueur et son père ont été manipulés par un pseudo agent connu de tous à Béjaïa, qui n’a même pas le droit de travailler en Algérie pour défaut d’attestation de la FAF. Il veut se faire de l’argent sur son dos sans se soucier de l’avenir du joueur qui continue à le croire alors que le directeur sportif du CSC, Boulahbib, insiste auprès de Redjradj pour négocier sa lettre de libération. Si le joueur était libre, pourquoi le CSC gaspillerait-il son argent. Je ne le céderai pas pour 5 milliards, par principe»  

«Megatli n’est pas ingrat comme Derrag, il aura sa licence au même titre que Djabaret» Dans le même sillage, le président Tiab n’a pas oublié d’évoquer le cas d’Amine Megatli, convalescent, qui se trouve en pleine rééducation, auquel il a promis aide et assistance en se montrant patient avec lui jusqu'à son rétablissement. Il le qualifie de reconnaissant, contrairement à Derrag. Tiab a promis de réserver aussi une licence à l’enfant du club, Djabaret, qui se trouve, pour rappel, en prison pour une affaire extra sportive.

 

«La situation financière n’est pas reluisante, mais…» Abordant la situation financière difficile que vit le club, Tiab a usé d’un langage franc en évoquant la crise financière qualifiée de passagère pour tranquilliser ses joueurs auxquels il a promis le payement incessamment : «Je n’ai pas honte à vous le déclarer officiellement. On vit une crise financière qui sera bien évidemment passagère. On attend des entrées d’argent incessamment, on payera tout le monde, c’est promis.»

 

«Seul Batouche aide le club en tant que sponsor, Cevital nous accompagne depuis 1998»

Le boss béjaoui a tenu à préciser que

si le club existe encore aujourd’hui, c’est un peu grâce aux subventions des autorités locales, l’apport financier de la famille Tiab et quelques-uns de nos sponsors aussi, à l’image de Nedjma, ECS. Il n’a pas omis de signaler l’apport du membre du CA, Batouche Ramdane, en tant que sponsor l’année passée, remerciant au passage le duo Boudiab-Zizi pour l’aide financière octroyée lors de la réunion organisée récemment par le wali, avant de rappeler la fidélité du sponsor Cevital qui accompagne la JSM Béjaïa, depuis 1998.

L. C.

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