En revanche, pour Bensaï, Benameur et Naït-Slimani, en signant au MCO, leur premier objectif est de se faire un nom, dans un club qui bénéficie d’une grande médiatisation, ils savent tous qu’il suffirait d’une seule bonne prestation en championnat pour qu’ils bénéficient de la reconnaissance des supporters. Ces «bleus» de la L1 doivent, toutefois, rester patients, car une place au MCO, ça se mérite et ce n’est pas seulement le travail qui les aiderait à gagner une place au soleil ; la chance est l’autre facteur important pour tout joueur qui débarque dans ce grand club, lorsqu’elle se présente, il faudrait la saisir à pleines dents. Ces novices de la L1, qui ne l’ignorent certainement pas, n’ont qu’un rêve, celui de rentrer dans l’équipe pour ne plus en ressortir après.
Belarbi : «Confirmer dans le palier supérieur»
Considéré la saison dernière comme l’un des plus bons gardiens de but de la L2, Belarbi a atterri au MCO cet été avec une réputation qui fait de lui un sérieux concurrent dans les bois pour Dahmane. «J’avais reçu plein de propositions. Outre la JSMB, j’ai été sollicité par l’USMB et l’ESS. Néanmoins, dès le premier contact avec le MCO, dans ma tête, j’étais déjà dans ce club.» Après avoir démontré de grandes capacités dans les bois de l’ESM en L2, désormais, il va évoluer dans le palier supérieur. «Certes, la L1, c’est encore plus difficile, mais je dois confirmer la réputation acquise en prouvant mes qualités, cela passe inéluctablement par le travail et le sérieux», espère Belarbi.
Bensaïd : «Faire comme Benabdellah»
La carrière d’un footballeur dépend souvent de détails imprévus. Illustration pour Bensaïd qui doit sa signature au MCO aux dernières dispositions prises par la FAF qui impose aux clubs professionnels de compter dans leur effectif sept espoirs, dont un gardien de but, une disposition qui fit le bonheur de ce kepeer qui a fait sa formation à l’OMA. «Quand le MCO m’a contacté, je n’ai pas hésité une seconde pour dire oui, étant supporter de ce club, je ne réalise pas encore la chance que j’ai eue», reconnaît Bensaïd dont la famille réside à Arzew. «Evidemment, dans la hiérarchie des gardiens, il se positionne pour le moment à la troisième place, après Dahmane et Belarbi», ces deux-là, soutient-il, «je les considère comme des frères. Néanmoins, étant quelqu’un d’ambitieux, je vous assure que dès qu’on m’accordera ma première chance, je la saisirai à pleines dents ».
Naït-Slimani : «Prouver que je mérite bien de jouer au MCO»
Ce rouquin issu de l’école du Widad Tissemsilt a connu des moments difficiles depuis qu’il signa son contrat au MCO. Recruté par l’ancien président Larbi Abdelilah, ce garçon chétif figurait dans la liste des éléments dont le staff technique ne voulait plus garder dans l’effectif. Ce dénouement heureux que l’enfant de Tissemsilt attendait impatiemment lui permet désormais de rêver d’une place au soleil. «Déjà, je me suis bien intégré dans le groupe, des joueurs tels que Heriet, Aoued, Bouaicha ou Megherbi font tout pour me mettre à l’aise», reconnaît Naït-Slimane qui n’a qu’une obsession, celle de «montrer à ceux qui doutaient de mes qualités que je mérite bien de porter le maillot du MCO ».
Benameur : «Je découvre un autre club»
Issu d’Aïn Témouchent qui livra au MCO de grands attaquants par le passé (Bensaoula, Meçabih), ou tout récemment Daoud Bouabdellah qui ont marqué leur passage au sein du club phare de l’Ouest, Abdelatif Benameur croit lui aussi en son étoile. «Pourquoi pas faire comme les noms que vous venez de citer ? En tout cas, chaque jour, je savoure le plaisir d’être un joueur du MCO en côtoyant des éléments que je ne connaissais que de réputation. Le premier contact avec eux a été merveilleux. Dire que de loin je pensais que c’était un club à… problèmes, je constate tout à fait le contraire, ce club fonctionne bien», dira Abdelatif Benameur.
Djahel : «J’attendrai mon heure»
Originaire de Sig, ce défenseur, qui s’est taillé une bonne réputation à l’ESM qui lui valut l’intérêt de quelques clubs de l’élite, rêve de faire long feu au MCO. «C’est le club de ma région, alors que j’ai été sollicité par l’ESS et Aïn Fekroun, j’ai choisi ce club et je suis content de mon choix», lâche Djahel qui n’a que 25 ans. Devant faire face à une rude concurrence au niveau de la charnière centrale, Djahel mise sur «le travail pour gagner une place en défense. En outre, je dirais que la saison est longue. A mon avis, tout le monde aura sa chance de jouer.»
M. S.