Saphir Taïder revient en sélection, mais cette fois dans la peau d’un joueur de l’Inter. Le joueur, que nous avons rencontré à l’aéroport d’Alger, est revenu sur ses débuts dans le club milanais et parle de la rencontre face au Mali, un match qu’il veut gagner.

 «Je ne me considère pas encore comme un cadre»

«A l’Inter, je progresserai vite»

«Avec Belfodil à l’Inter, ce n’est que du bonheur»

 

 

- Saphir, est-ce qu’on peut dire que

vous êtes armés pour le Mali, par rapport a la rencontre de la Guinée, où il n’y avait pas assez de réussite ?

- Quand on attaque un match, on le fait toujours en essayant de le gagner. On joue au foot pour gagner, on a une semaine pour le préparer, on fera le maximum pour le remporter.

- Le Mali était la seule équipe ayant réussi à nous battre lors de ces éliminatoires. Est-ce qu’on peut parler de revanche ?

- Ce n’est pas une revanche, c’est juste un match qu’on voudra gagner. Comme tout footballeur, à l’extérieur ou à l’intérieur, contre une petite ou une grande équipe, tous les matches sont faits pour être gagnés.

- Vous vous inscrivez dans le projet de l’Equipe nationale, vous n’êtes pas là depuis longtemps, mais vous êtes déjà un joueur important. Comment jugez-vous votre parcours jusqu’ici avec l’EN ?

- Honnêtement, je ne me considère pas comme un cadre. Je suis juste un joueur parmi tous les sélectionnés. Après, j’ai le privilège d’être appelé. Donc, je profite de ces moments à fond tous les jours. Voilà, on est tous des frères, on est contents d’être ensemble. Après, pour le projet de la sélection, on est tous ici pour donner le maximum et faire profiter l’équipe de notre savoir-faire.

- Qu’est-ce qu’un grand club comme l’Inter peut apporter à un jeune joueur comme vous ?

- L’Inter, ce n’est que de grands joueurs dans l’effectif. Cela permet donc de progresser rapidement et au quotidien. On apprend au côté de tout le monde.

- L’EN a de plus en plus de joueurs évoluant dans des clubs respectables en Europe. Cela peut nous aider, n’est-ce pas ?

- C’est vrai, en sélection on est énormément de joueurs presque tous évoluant dans de grands clubs d’Europe. Cela fait plaisir. On est fiers de représenter notre pays à travers le foot. On a la chance de pratiquer ce sport. C’est donc aussi une fierté pour les Algériens.

- Après avoir disputé votre premier match avec Belfodil en sélection contre la Guinée, vous l’avez rejoint à l’Inter. Le fait de le retrouver là-bas, n’est-ce pas une belle chose, notamment en ce qui concerne votre intégration dans votre nouvelle équipe ?

- Oui, on a la chance de jouer ensemble, alors qu’on ne se connaît déjà depuis un bon moment déjà. Ce n’est que du bonheur, et le fait aussi d’être ensemble en sélection, on va en profiter au maximum.

- L’entraîneur national a nourri quelques inquiétudes quant à l’engagement de certains éléments dans de grands clubs. Pour lui, cette démarche pourrait être néfaste, étant donné que cela ne leur garantit pas le temps de jeu que lui recherche. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?

- Pour le moment, on pense beaucoup plus au match face au Mali. On se concentre sur ça. Après, le foot, cela n’a jamais été facile. C’est une remise en question en permanence, et se donner chaque jour un max aux entraînements pour tenter de gagner une place. Il faut être à fond, ça on le sait.

- On sait que c’est le coach Mazzari en personne qui a réclamé votre venue à l’Inter. Ne pensez-vous pas que c’est une sorte de garantie pour vous ?

- Je parlais tout à l’heure du foot qui est une remise en question permanente. Que tu soi un petit joueur ou un très grand, tu es toujours obligé de te remettre en question et travailler. Le foot, malheureusement, n’est pas aussi simple que vous le croyez. C’est essayer de travailler toujours plus aux entraînements pour être le meilleur.

 

- Le tirage au sort des barrages, c’est juste après cette rencontre face au mali. Quelles sont les chances de l’EN dans cette double confrontation ? Des préférences peut-être ?

- Toutes les rencontres vont être difficiles, que ce soit contre une grosse équipe africaine ou une moins grosse. En tout cas, tous les matches en Afrique sont difficiles.

- Préférez-vous affronter l’Egypte ?

- Non, sincèrement, je n’ai pas de préférence. On est là pour se préparer, on ne pense pas à ça, on pense au match du Mali.

- Halilhodzic a fait appel cette fois-ci à Hassan Yebda. Pour ce joueur, il s’agit d’un retour. Est-ce que vous le connaissez ?

- Bien sûr que je le connais, mais pas personnellement. J’ai suivi quand même le parcours de la sélection en 2010, lors du Mondial. Donc, forcément, ça reste quelqu’un d’important, avec une carrière et une expérience remarquable. Nous, les jeunes, on sera à l’écoute de ses conseils, on apprendra beaucoup à ses côtés.

- Son retour veut dire que les places seront chères au milieu…

- Non, en sélection, on est tous des frères, on se met tous au service du collectif pour, inch’Allah, emmener l’EN le plus loin possible.

S. M. A.

Vahid a convoqué El-Orfi

 

Brahimi incertain, Lacen déjà out contre le Mali

 

Par Smaïl M. A.

Alors que Cadamuro a dû déclarer forfait pour la rencontre contre le Mali, et que Doukha suit un programme spécifique pour récupérer de sa blessure au doigt contractée avec son club, la sélection algérienne vient d’enregistrer deux nouvelles blessures dans ses rangs. Il s’agit du milieu défensif de Getafe, Medhi Lacen, ce dernier a contracté une blessure à la cheville qui l’empêchera de prendre part au match du Mali, alors que Brahimi qui s’est entraîné hier soir dans la salle de musculation, souffre d’un bobo à la cuisse. Il est donc incertain pour ladite rencontre.

L’Usmiste a rejoint Sidi Moussa et a participé à la séance d’entraînement du matin

Ainsi donc, et après avoir remarqué que la blessure du Madrilène pouvait l’empêcher de poursuivre le stage avec l’EN, Vahid Halilhodzic a convoqué le milieu de terrain de l’USMA, à savoir Hocine El-Orfi. La convocation lui a été envoyée hier matin au bureau du club rouge et noir qui l’a contraint à se diriger dès la matinée au CTN de Sidi Moussa. Il a même pris part à la séance d’entraînement du matin effectuée par les Verts.

Lacen a effectué des radios hier après-midi

Au même moment, le staff médical des Verts a pris en main le dossier de Lacen. Les douleurs ressenties par le joueur ont contraint le médecin des Verts à demander des radios, c’est dans ce sens donc que le joueur s’est déplacé hier après-midi à la capitale pour faire ces radios dans une clinique spécialisée. Il est d’ailleurs retourné au CTN à 17h avec les clichés en question à la main. Ces derniers auraient confirmé le diagnostic initial qui éloignerait le joueur de Getafe des plans du coach pour le dernier match des poules contre le Mali.

Problème à la cuisse pour Brahimi

Yassine Brahimi pour sa part, est incertain pour la rencontre contre le Mali. Le joueur de Grenade souffre lui aussi d’un souci musculaire. En effet, il a ressenti des douleurs à la cuisse qui ont poussé le staff médical à le mettre à l’écart du travail collectif. Il s’est d’ailleurs entraîné hier en solo dans la salle de musculation.

Selon les échos recueillis du CTN, sa participation est très incertaine contre le Mali, ce qui offrirait une occasion en or à des joueurs en manque de temps de jeu, comme par exemple Djabou qui aura l’occasion de refaire le coup de la Guinée.

Tedjar rappelé aussi mais…

Avant de convoquer El-Orfi, c’est à Tedjar que Vahid a pensé. Le nouveau joueur de l’ASO a toujours été le chouchou du Bosnien, et même s’il l’a critiqué tout récemment, en le traitant de fainéant, il l’a convoqué pour palier à la défection de Lacen, mais d’après les mêmes sources, l’ancien milieu du terrain du PAC s’est présenté lui aussi avec une blessure, ce qui a contraint Vahid à se rabattre sur El-Orfi, convoqué en urgence hier matin.

S. M. A.