A la fin du match Burkina Faso-Algérie, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, était tellement remonté contre l’arbitre qu’il n’a pas manqué d’aller lui dire ce qu’il en pensait dès le coup de sifflet final. Mais dans sa course pour aller «rencontrer» l’arbitre, Halilhodzic est stoppé net par le président de la fédération Mohamed Raouraoua. Ce dernier tient vigoureusement son entraîneur par le bras et l’empêche d’avancer. «Cela ne sert plus à rien maintenant, le match est terminé, allons nous-en», lui dit-il. Non, répond le Bosniaque, visiblement très remonté. «Je veux le voir.» «Mais pourquoi donc ?» Lui demande une fois de plus le président Raouraoua. «Je veux juste le regarder dans les yeux», dit Halilhodzic. « Mais tu vas lui crever les yeux avec ton regard et tes yeux qui  sont écarquillés comme ça, alors stp, on rentre au vestiaire et qu’on en parle plus. » Ce à quoi le sélectionneur s’exécute et fait demi-tour, non sans grommeler pendant un long moment, c’est qu’il en avait dans le cœur le Bosniaque.