Un match que les Rouges auraient pu gagner largement s’ils n’avaient pas raté les multiples occasions nettes qu’ils se sont procuré en seconde mi-temps. Mais, en vérité, ils ne pouvaient mieux faire, car ils ont affronté Saïda très diminués psychologiquement et dans un stade devenu pour eux un véritable enfer. C’est que la centaine de leurs fans qui ont assisté à la partie n’étaient là que pour les insulter et réclamer le départ de leurs dirigeants.
Faire un grand travail psychologique
Le nouvel entraîneur du club khroubi, Khezzar, a bien raison de dire qu’il va ouvrir un grand chantier, car, pour qu’il puisse remettre sur les rails l’ASK, il doit non seulement réorienter le jeu de son équipe et revoir la composante de son échiquier, mais aussi faire un grand travail psychologique pour amener ses joueurs à reprendre confiance en leurs capacités. C’est que ces derniers ont l’impression de jouer dans un enfer quand ils évoluent à domicile.
Un effectif riche, mais peu rentabilisé
Tous les observateurs avertis qui suivent de près l’ASK reconnaissent que son effectif est très riche et que, bien exploité, il pourrait lui valoir une place sur le podium et l’accession en Ligue une cette saison. C’est que les Toual, Kahal, Mellouli, Lahcen, Zaâlani, Abbes, Bendridi, Herbache, Zmit, Hafid, Seddik, Djemaouni, Djahel et autres Bouafia et Zalami, pour ne citer que ceux-là, sont des joueurs confirmés qui ne demandent qu’à évoluer dans un milieu sain pour être plus rentables. Or, tant que l’environnent ne sera pas assaini et que la guéguerre des clans qui la mine ne cesse pas les Rouges ne pourront point décoller. Et ce n’est pas le président de l’ASK, Khattabi, qui va nous démentir, lui, qui sait bien qu’une frange des supporters ne vient au stade Abed Hamdani que pour demander son départ. A méditer par tous les vrais amoureux de l’ASK.
R. G.