Second match en diurne de la JSM Béjaïa Les capés de l’entraîneur Djabour sont appelés à jouer leur prochain match dans des conditions différentes face à la JS Saoura de celui joué samedi passé au stade de l’Unité maghrébine en nocturne contre le MO Béjaïa. En effet, les Béjaouis affronteront la JS Saoura à 16 heures au stade du 20-Août-1955 à Béchar ce samedi 2 novembre pour la 10e journée. C’est la seconde fois que la JSM Béjaïa évoluera en diurne après avoir joué son premier match de la saison à 15h au stade du 1re-Novembre-1954 à Mohammadia contre l’USMH (8e journée de la L1).
Mebarki prêt pour le service Dans le registre des bonnes nouvelles, le coach béjaoui, Kamel Djabour, bénéficiera des services de son attaquant Bilel Mebarki blessé contre l’USMH. Après avoir fait l’impasse sur le derby béjaoui à cause d’une blessure au genou, l’ex-Asemiste est désormais apte à reprendre la compétition cette semaine.
Le retour de Cheheima soulage Djabour
L’ex-Usmiste Ahmed Cheheima a purgé sa suspension d’un match à son encontre après son expulsion contre l’USMH. Il reprendra sa place sur le couloir droit, ce qui soulagera son entraîneur Djabour contre la JS Saoura, vu qu’en l’absence de solution de rechange le coach a dû reconvertir le central Bouabta en arrière droit avant de replacer son camarade Meddahi, du milieu de terrain au couloir droit de la défense après la sortie de Bouabta sur blessure. C’est dire que le retour de Cheheima réglera le problème du latéral droit contre Saoura.
Zafour et Laribi, seuls absents hier
Le capitaine de la JSMB, Brahim Zafour, a été forcé de quitter le terrain prématurément contre le MO Béjaïa, à cause d’une blessure qui risque de le mettre out pour un bon bout de temps si l’échographie confirme la déchirure musculaire que le joueur lui-même appréhende. Zafour et son jeune coéquipier Hocine Laribi, absent des terrains depuis le match contre le MCEE, étaient les seuls manquants hier à la reprise des entraînements.
Boukmacha s’est entraîné seul hier Victime d’une blessure à la hanche lors du dernier match face au MOB, le milieu de terrain de la JSMB, Nassim Boukmacha, n’a rien de grave. Et pour preuve, il s’est entraîné hier en marge du groupe effectuant quelques étirements, alors que le reste de l’effectif a effectué un travail physique plus intense, nous dira le médecin de l’équipe. Toutefois, le joueur devrait rester au repos pendant deux jours, avant de reprendre le travail avec ses coéquipiers. Ainsi, il pourrait être d’attaque face à la JSS.
Chekal Lyès
JSM Béjaïa
Boukmacha : «Vu la tournure des événements, un point vaut mieux que rien»
Entretien réalisé par Lyès Chekal
Nous avons joint au téléphone, hier après-midi, le demi récupérateur d’expérience de la JSM Béjaïa, après sa sortie pour blessure lors du derby béjaoui, pour avoir des nouvelles sur son état de santé, Nassim Boukmacha a tenu à rassurer la famille du club qu’il va beaucoup mieux puisque sa blessure n’est pas grave. Le pur produit de la JSM Béjaïa estime qu’il faut positiver le point du derby au vu des circonstances du match défavorables pour son équipe avec la sortie de trois joueurs pour blessure, ce qui a privé son équipe d’effectuer trois changements tactiques. Depuis sept ans avec les seniors, Boukmacha ne veut pas abdiquer en refusant de céder au pessimisme, il veut donner l’exemple en se montrant prêt à jouer la Saoura pour apporter son expérience avec la probable défection de Zafour.
- Comment va votre état de santé, Nassim ?
- Je vais un peu mieux, merci pour votre appel. J’ai beaucoup appréhendé ma blessure sur le coup, car j’avais senti de très fortes douleurs à la hanche gauche touchée après le choc avec un joueur du MO Béjaïa, au point où je ne pouvais même pas bouger. Ce qui explique ma sortie sur le champ, contrairement à mes habitudes où je revenais sur le terrain après les premiers soins.
- Vous avez participé à la reprise, peut-on comprendre que vous serez d’attaque contre la Saoura ?
- J’ai certes participé à la reprise ce matin (NDRL : hier matin), mais en marge du groupe. Je me suis contenté de quelques étirements pour voir ce que ça donnait. Dieu merci, les douleurs ont sensiblement diminué, ce qui est rassurant. On verra de quoi sera fait demain, si je ne ressens plus de douleur, j’intégrerai le groupe demain (NDRL : aujourd’hui) au stade de l’Unité maghrébine pour préparer le match de la Saoura auquel je compte participer pour aider mon équipe.
- Justement, avec la probable défection du capitaine Zafour, votre présence devient obligatoire de facto samedi, n’est-ce pas ?
- Je ne vous le fait pas dire, car la défection d’un pilier comme Zafour, qui joue le double rôle de guide de l’équipe sur le terrain, en sus de son poids au niveau de la défense et de l’équipe en général se fera ressentir à coup sûr samedi. Je sais que j’hériterai d’une très grande responsabilité contre la Saoura si je suis apte à jouer. Je ferai de mon mieux pour être à la hauteur en mettant en exergue toute mon expérience. Je suis à ma 7e année avec les seniors de la JSM Béjaïa, pour compenser un tant soit peu le manque d’expérience de notre jeune groupe face à la JS Saoura.
- Avant de parler du prochain match, un commentaire sur le match nul du derby que vous deviez gagner…
- Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Sincèrement, je n’arrive pas à comprendre cette hantise du stade de l’Unité maghrébine qui ne nous lâche pas depuis le début de la saison. On devait signer notre première victoire contre le MO Béjaïa en gagnant le derby historique en L1, d’autant plus qu’on s’est très bien préparés pour la circonstance lors du stage d’Azeffoun sur le plan mental où on a fait le plein psychologiquement, et sur le volet tactique, on s’est très bien appliqués durant notre court séjour. C’est dire qu’on ne s’attendait pas à concéder un autre faux pas à domicile. La réalité du derby a été toutefois implacable avec la tournure des événements défavorables en perdant trois changements tactiques avec ma sortie et celles de Zafour et Bouabta, pour blessure. En plus du fait que nous avions raté le coche en première période où nous étions mieux organisés que le MO Béjaïa, contrairement à la seconde période où nous avions eu affaire à une équipe adverse plus expérimentée. Ce qui me pousse à dire qu’un point de pris est mieux qu’une défaite qui aurait à coup sûr compliqué notre situation davantage.
- Ce sera donc très difficile samedi contre la JS Saoura, non ?
- Ce sera certainement un match difficile, mais au point où nous en sommes, on ne s’intéresse plus à l’adversaire ou à la structure d’accueil. Notre équipe traverse une phase très critique, on est tenus de réagir le plus vite possible. On fera de notre mieux pour accrocher cette équipe de la JSS, qui marche très bien dans son jardin, mais qui n’est pas imbattable pour autant vu qu’elle a perdu énormément de points chez elle, dont une défaite contre le CSC. C’est pour vous dire qu’en football, tout reste possible. La prochaine fois, on n’a plus le droit à l’erreur, on est sommés de réagir positivement en trouvant la solution idoine pour redresser la barre, si on veut éviter le purgatoire.
- Vous êtes le plus ancien joueur du cru avec l’équipe fanion, comment expliquez-vous la crise des résultats que traverse votre équipe ?
- En tant qu’employé de la JSM Béjaïa, je ne peux parler que de mon rôle de joueur. Dans ce contexte, c’est évident qu’avec un groupe formé dans sa majorité par de jeunes joueurs inexpérimentés, on ne peut attendre d’eux de jouer les premiers rôles, la phase d’apprentissage exige plus de temps. je me rappelle lorsque j’ai eu l’honneur de porter le maillot de l’équipe senior après ma promotion, j’ai été entouré de plusieurs chevronnés, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup d’eux au point où je me suis libéré assez vite avec le premier but que j’ai marqué de la tête à l’ex-gardien de l’USM Annaba à l’époque Hichem Mezaïr. Mais cette année, il y a très peu de joueurs d’expérience pour encadrer les jeunes de l’équipe plus nombreux. Ce qui ne veut pas dire que la politique de rajeunissement n’apportera pas ses fruits, des joueurs comme Laribi, Cheheima, Aït Fergane sont désormais des piliers de l’équipe pour leur première année senior ; notre gardien Sofiane Kacem est sur leur trace en étant le portier numéro un de l’équipe première alors qu’il est encore espoir.
- Un dernier mot…
- Je regrette avant tout d’avoir raté l’occasion d’offrir avec mes coéquipiers une victoire historique dans le derby béjaoui en L1 à la famille de la JSM Béjaïa contre le MO Béjaïa. Je le répète encore une fois, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je demande aux supporters de ne pas lâcher prise en gardant espoir en cette équipe, certes jeune, mais qui fera parler d’elle très prochainement. Il faut être un peu plus patient avec elle, la JSM Béjaïa récoltera les fruits de cette politique incessamment.
L. C.