La crise financière dont souffre le club harrachi n’est pas sans effet sur le groupe. Les joueurs ne cessent de demander leur argent, ce qui met la direction dans la gêne, elle cherche sans relâche un moyen pour couvrir les besoins des joueurs.

 

N’ayant pas touché leurs salaires depuis 5 mois, les joueurs harrachis mettent la pression sur la direction. Ils estiment que le fait d’avoir attendu tout ce temps aurait permis aux dirigeants d’assembler un montant qui aurait pu les calmer. Raison pour laquelle ils ont songé à faire grève. De son côté, la direction est en train de bouger dans tous les sens pour payer les arriérés des joueurs avant que les choses ne dégénèrent.

Pour connaître l’état d’esprit dans lequel se trouvent les joueurs, nous avons pris attache avec le deuxième capitaine de l’équipe, Younès Sofiane, qui nous exprimera toute sa déception quant à la position de la direction. «Depuis la reprise qui a eu lieu le 12 juin, nous n’avons touché aucun salaire, je pense que même en L2 les joueurs ne sont pas restés 5 mois sans percevoir leur salaire. On en a ras le bol, la direction nous ignore complètement. On dirait qu’actuellement il n’y a que les joueurs et le staff technique dans l’USMH. Il faut que les supporters prennent conscience de ce que nous subissons, et pourtant le groupe arrive à ramener de bons résultats. Certains sont pères de familles et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Les joueurs ont été de vrais hommes avec un grand H, car si d’autres étaient dans la même situation, ils auraient déposé leur dossier au CRL de la LFP, et ils auraient été libres puisque le règlement est clair là-dessus, mais nous ne l’avons pas fait car nous pensons a l’intérêt de l’USMH. Aujourd’hui, je dirais que le club est en danger à cause de ces salaires qui tardent à être versés, la situation devient critique. Et pourtant nous continuons à travailler et à préparer notre prochaine rencontre que nous devons remporter face à l’ASO. C’est vraiment dommage », regrette Younès, qui, comme tous ses camarades, attend que les dirigeants bougent et fassent en sorte de payer les arriérés afin que le groupe puisse se concentrer pleinement sur ses challenges.

R. H.

Tours de piste pour Harrag et Azzi

La séance d’entraînement d’hier a été marquée par le retour d’Azzi et Harrag. Ces deux éléments ont fait des tours de piste pendant que leurs camarades s’entraînaient sur le terrain. Azzi devrait être prêt pour la rencontre de l’ASO contrairement à son coéquipier qui devra encore patienter avant de renouer avec la compétition.

 

Boulekhoua risque de rater l’ASO

Le latéral droit de l’USMH, Boulekhoua, est inquiet quant à sa participation face à l’ASO. Il avait ressenti des douleurs lors de la dernière rencontre amicale disputée face à l’équipe de Kadiria, ce qui l’avait forcé à quitter le terrain prématurément, cédant sa place à Ziane-Chérif. Hier, il s’est présenté au stade de Mohammadia en tenue de ville et n’a pas pris part à la séance d’entraînement. Il devait prendre l’autorisation de son coach pour aller passer des examens médicaux : «C’est vraiment frustrant, j’ai déjà raté le dernier match, je n’ai pas envie d’en rater d’autres.»

«J’espère qu’il ne s’agit pas de pubalgie»

Le football est de loin le sport qui provoque les pubalgies. C’est ce que craint Boulekhoua, qui a passé des examens médicaux hier. Il est victime de son entraînement intensif et espère qu’il ne s’agit que des adducteurs. «Avec ce retour des douleurs, j’ai des appréhensions, j’espère seulement qu’il ne s’agit pas de pubalgie. Je prie pour que la visite ne révèle rien de méchant et que je puisse reprendre à temps», nous a confié le joueur qui espère au moins revenir face au MCA, s’il devait déclarer forfait face à l’ASO.

R. H.

 

El-Harrach attend l’argent de Nedjma

Les caisses de l’USMH sont désespérément vides et les joueurs ne cessent de s’interroger sur leurs salaires. Plusieurs d’entre eux d’ailleurs se demandent quand ils seront payés. Il faut dire que la situation commence à devenir critique sur le plan financier, puisqu’une bonne partie de l’effectif n’a pas touché de salaire depuis maintenant 4 mois. Ce qui risque d’avoir des effets néfastes sur le groupe qui est appelé à gagner les deux prochains matches. Pour le moment, aucune rentrée n’est prévue, excepté l’argent du sponsor Nedjma dont l’échéance est arrivée fin octobre. Le montant est d’un milliard de centimes, ce qui est évidemment très peu pour pouvoir payer l’ensemble des joueurs et encore moins le staff technique, mais ce sera déjà un bon début qui permettra à la direction de rassurer les joueurs quant à la perception de leur argent. Par ailleurs, nous apprenons que le versement de l’argent dudit sponsor devrait se faire au début du mois de novembre. Les caisses du club seront renflouées par 1 milliard de centimes le 2 ou le 3 du mois prochain, selon une source proche de la direction.

R. H.