Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a dû réfléchir plusieurs fois avant de trancher sur le onze qui sera ligné mardi contre le Burkina Faso dans l’ultime round avant le Brésil.

A travers le visionnage des matches disputés par les Etalons hors de leurs bases, il s’est aperçu que cette équipe  a beaucoup d’atouts à faire valoir, mais qu’elle recèle tout de même des points faibles qu’il faudra exploiter demain au stade Tchaker. Tout le monde sait que Vahid a toujours eu un penchant vers Lacen, compte tenu de l’expérience de ce joueur très utile dans l’entrejeu, surtout lorsqu’il est en possession de tous ses moyens physiques. Mais le milieu de terrain de Getafe est en train de traverser une mauvaise passe depuis le début de la saison, puisque mis à part une ou deux apparitions, il souffre d’un manque de temps de jeu   flagrant. Malgré son manque de compétition, l’international algérien reste quand même un joueur expérimenté qui a une bonne lecture de jeu. Il est vrai que Taïder est  beaucoup plus en forme et, surtout, mieux armé physiquement, mais l’entraîneur bosniaque craint l’inexpérience du joueur de l’Inter de Milan qui a été très en deçà de sa valeur lors du match aller disputé à Ouagadougou. Le sélectionneur national est obligé de faire un choix qui paraît pour certains pas trop convaincant, mais l’entraîneur est le seul maître à bord et la dernière décision lui revient en dernier lieu. Le rendez-vous de demain soir est la dernière étape pour Vahid avant la délivrance. L’ex-sélectionneur des Eléphants sait très bien qu’un grand fardeau pèse sur ses épaules et que tout un peuple attend la qualification pour la quatrième fois des Verts dans une Coupe du monde.

K. H.