Le mérite de Benlamri Djamel de faire partie de l’équipe nationale d’Algérie est incontestable. Tous les techniciens sont d’accord pour dire que le défenseur de la JSK peut s’imposer dans l’axe ou sur le côté droit sans aucun problème.

C’est dire que problème de l’ex-Nahdiste n’est pas d’ordre physique ou technique. Il s’agit d’une chose qu’il a faite lors du stage de l’équipe nationale à Dar Diaf que Vahid Halilhodzic n’a pas appréciée. Pour avoir l’avis d’un ancien défenseur international, on s’est approché en marge du tirage au sort des 1/32 de finale de la Coupe d’Algérie de Mohand Chérif Hannachi, président de la JSK, employeur de Benlamri et ancien arrière gauche de la JET et de l’EN. Il nous dira avec beaucoup d’ironie: «Tout le monde, même les aveugles, ont constaté le mérite de Djamel Benlamri de porter les couleurs nationales, sauf le coach national et son staff. Mon joueur est en train de prouver chaque semaine avec la JSK qu’il est de loin meilleur que ceux qui jouent dans son poste en sélection et il n’est jamais sélectionné. Pourquoi, je ne sais pas !» Hannachi a certes l’habitude de défendre les intérêts de ses joueurs, mais, là, c’est différent. Mohand Cherif Hannachi parlait de Benlamri avec beaucoup de conviction. Irrité presque de ne pas le voir en sélection, le chairman kabyle lancera : «Je vais vous dire une chose que vous devriez prendre très au sérieux : Benlamri peut jouer arrière droit ou libéro en sélection le cigare à la main, je le dis et je pèse bien mes mots. Je pense que ceux qui ne seront pas d’accord avec moi peuvent être comptés sur les doits d’une seule main.»

A. B.

Asselah : «Moi aussi, je prétends à une place en sélection»

 

Invité de l’émission 45 minutes sport, animée par notre confrère Maâmar Djebbour sur Ennahar TV, Malik Asselah, gardien de but de la JSK, dira que ses chances de jouer en sélections sont à peu près les mêmes que celles de n’importe quel autre gardien algérien ambitieux de jouer en équipe nationale. «Je pense qu’il est tout à fait légitime de ma part de prétendre à une place en sélection. Je suis le gardien de la JSK, je suis régulier et je pense que mon parcours avec mon club joue en ma faveur.»

 

«La titularisation de Zema face au Burkina Faso nous motive encore plus»

Toujours à propos du gardien de but,  Malik Asselah  ajoutera : «La titularisation de Mohamed Amine Zemmamouche face au Burkina Faso prouve qu’il n’y a pas de favoritisme en sélection. Voir un gardien local garder la cage des Verts nous galvanise, nous rassure et nous pousse à travailler encore plus pour arriver au but de tout joueur algérien qui se respecte, porter le maillot national. Je n’ai jamais baissé les bras, ni détourné mon œil de la sélection. Je travaille dans mon club, j’essaye de rester performant et j’attends un signe du coach national.»

A. B.