C’est un Mehdi Benhadouche très heureux à l’idée de jouer pour la JSK que nous avons eu hier au téléphone. Le joueur d’Yverdon confirme les contacts avec le prestigieux club kabyle et parle de ses ambitions.

- Benhadouche, il se dit que vous avez été contacté par la JSK, vous confirmez…

- Oui, j’ai été contacté par un dirigeant de la JSK. Celui-ci m’a appelé au téléphone pour me faire part du désir de son club de me voir dans son effectif. C’est là juste un premier contact, j’imagine que les choses vont évoluer dans les toutes prochaines heures. On verra bien.

- Vous êtes intéressé de venir jouer en Algérie, pour la JSK…

- Oui, je pense que le challenge est assez intéressant dans la mesure où il s’agit de la JSK, un club dont la réputation a dépassé les frontières du pays. C’est un club très prestigieux, connu sur le continent africain, il a un palmarès des plus éloquents. Et puis, pour vous dire, il serait très intéressant pour moi de venir jouer au pays en ce sens où je me rapprocher du centre de décision de la sélection nationale dont je rêve de porter un jour le maillot. Je suis jeune, à vingt-deux ans j’ai tout le temps de montrer ce dont je suis capable et prouver que je peux postuler à une place en sélection.

- Quel est votre poste de prédilection ?

- Disons que je suis un milieu de terrain polyvalent. Je peux jouer à tous les postes dans l’entrejeu. Je suis à l’aise dans l’axe comme je le suis sur les côtés. En fait, je suis gaucher, mais jouer sur le côté droit ne pose pas de problème pour moi. J’ai déjà évolué sur le flanc droit sans le moindre problème. Pour la précision, je suis milieu offensif.

- Vous avez été formé en France…

- Oui, au centre de Clermont-Auvergne, je suis parti en Suisse par la suite, à Berne, club avec lequel j’ai été vice-champion.  Je joue actuellement à Yverdon en division 3, le club a rétrogradé la saison dernière.

- Vous n’êtes pas lié par contrat ?

- Non je ne le suis pas, je peux quitter le club pour aller dans un autre de mon choix. J’ai déjà discuté de cela avec mes dirigeants, ils m’ont rassuré. Disons que j’ai un contrat moral avec mes dirigeants. La saison dernière après la descente de l’équipe en D3, je suis resté sans conditions, aujourd’hui les dirigeants sont reconnaissants et me renvoient l’ascenseur. Pour cela, je n’ai aucun problème, je peux partir quand je veux, je suis rassuré. Dès que j’ai eu ce contact de la JSK, j’ai discuté avec mes dirigeants qui m’ont donné le bon de sortie.

- Vous connaissez des joueurs qui évoluent en Algérie…

- Oui, du fait que j’ai fait le centre de formation avec Ishak Belfodil.  Mais celui avec qui j’ai gardé un contact permanent, c’est bien Khaled Gourmi qui joue à Sétif. Gourmi m’informe régulièrement, dès que nous avons la possibilité de discuter, du football national. Je dois dire franchement que les échos qui me parviennent sont plutôt très encourageants et m’incitent à venir y jouer.

M. M.