En effet, l’Algérie a pu éviter les gros bras du football mondial et se retrouve dans le groupe H en compagnie de la Belgique, de la Russie et de la République de Corée. Pour avoir une meilleure idée sur les prochains adversaires de l’équipe nationale, Compétition vous présente les équipes avec lesquelles elle croisera le fer à partir du mois de juin. Zoom sur les adversaires de l’EN.
La Belgique et sa génération dorée
Absents des différentes compétitions internationales depuis un petit moment déjà, les Diables Rouges belges effectuent leur retour dans le gotha mondial à l’occasion de la prochaine édition de la Coupe du monde. Emmenés par une jeune équipe valeureuse qui s’appuie sur une composante très jeune, ils ont pu relever la tête lors des éliminatoires et ont concrétisé le rêve de tout un peuple en retrouvant une compétition qu’ils n’avaient plus disputés depuis 2002 au Japon et en Corée du Sud. En jetant un coup d’œil sur son parcours, on s’aperçoit que l’équipe d’Eden Hazard n’était pas dans un groupe facile puisqu’il comptait aussi la Serbie et la Croatie. Cependant, les Rouges se sont vite détachés, mettant tout le monde d’accord en enchaînant les victoires à domicile comme à l’extérieur. C’est donc naturellement qu’ils ont composté leur billet qualificatif à la phase finale avec un bilan des plus éloquents : huit victoires pour deux petits matchs nuls.
Comment ils se sont qualifiés :
Pays de galles 0 – 2 Belgique
Belgique 1 – 1 Croatie
Serbie 0 – 3 Belgique
Belgique 2 – 0 Ecosse
Macédoine 0 – 2 Belgique
Belgique 1 – 0 Macédoine
Belgique 2 – 1 Serbie
Ecosse 0 – 2 Belgique
Croatie 1 – 2 Belgique
Belgique 1 – 1 Pays de galles
Les stars belges
Si les Diables Rouges sont revenus au premier plan, c’est parce qu’ils se sont appuyés sur une génération dorée de jeunes joueurs qui ont éclos au premier plan. Parmi ces jeunes prodiges :
Eden Hazard : révélé au grand public du côté du LOSC, le jeune Eden ne fera pas de vieux os en France puisque Chelsea sort le chéquier pour aller le chercher à un prix d’or. Présent maintenant à Londres depuis 2 saisons, il est l’une des armes fatales de la sélection
Thibault Courtois : le gardien de but de l’Atlético Madrid est en train de s’affirmer de saison en saison en Espagne. Sous contrat avec Chelsea, le dernier rempart est une des valeurs sûres de l’équipe nationale.
Merouane Felaïni : le milieu de terrain d’origine marocaine a choisi d’être un Diable aussi bien en sélection qu’en club. C’est la sentinelle du milieu de terrain et un redoutable buteur.
Axel Witsel : c’est la force tranquille de la sélection. Le joueur du Zénith St Petersbourg a longuement contribué à la qualification et est un élément très dangereux.
Romélou Lukaku : l’avant-centre d’Everton est incontestablement le danger numéro 1 en attaque. Par sa puissance physique, il peut déstabiliser n’importe quel défenseur. Un joueur à surveiller de très près.
La Russie à la sauce italienne
Absente de la dernière édition en Afrique du Sud, car elle n’était pas parvenue à passer la case qualifications, la Russie est allée chercher l’expérimenté Fabio Capello en lui faisant signer un contrat de 6 ans. Les résultats se sont vite fait voir puisque les Russes ont fini devant le Portugal de Cristiano Ronaldo avec un bilan de 7 victoires, un match nul et deux défaites. Le sélectionneur Capello retrouvera donc l’Algérie qu’il avait déjà affronté en 2010 avec l’Angleterre en Afsud.
Comment ils se sont qualifiés :
Russie 2 – 0 Irlande du Nord
Israël 0 – 4 Russie
Russie 1 – 0 Portugal
Russie 1 – 0 Azerbaïdjan
Portugal 1 – 0 Russie
Irlande du Nord 1 – 0 Russie
Russie 4 – 1 Luxembourg
Russie 3 – 1 Israël
Luxembourg 0 – 4 Russie
Azerbaïdjan 1 – 1 Russie
Les stars russes
Après la déconvenue de 2010, Capello a su trouver la bonne formule pour relancer la machine en s’appuyant sur un effectif de qualité.
Andrei Arshavin : l’ancien joueur d’Arsenal est un élément de grande valeur qui a une grande importance dans l’entrejeu russe. C’est un fin dribbleur et un danger constant pour les défenseurs.
Yuri Zhirkov : le gaucher du Dynamo Moscou est un élément important de la sélection. Aussi à l’aise en tant que latéral ou au milieu, l’ancien de Chelsea est un atout maître pour sa sélection. Disposant d’une lourde frappe, il peut à tout moment faire la différence.
Igor Akinfeev : c’est l’une des stars locales. Le dernier rempart du CSKA Moscou est le numéro 1 incontestable en sélection. Longtemps annoncé partout en Europe, il a choisi de rester dans son club.
Alexander Kherzakov : le buteur du Zénith est aussi un élément très dangereux qu’il faut surveiller comme du lait sur du feu. S’appuyant généralement sur son physique pour peser sur les défenses, il peut créer le décalage pour ses équipiers.
La Corée du Sud… une habituée
La Corée du Sud a connu un développement footballistique croissant depuis l’organisation conjointe avec le Japon de l’édition 2002 lors de laquelle elle avait sorti l’Espagne et terminé 4e du tournoi sous les ordres de Guus Hidink. Une formation très coriace qui s’appuie désormais sur plein de joueurs qui s’exportent bien notamment en Bundesliga. Classés 2es de leur groupe derrière l’Iran, les Coréens ont fait ce qu’il fallait pour arriver au Brésil en tant qu’équipe à suivre. Leur bilan est des plus satisfaisants avec 4 victoires, 2 matchs nuls et seulement 2 défaites.
Comment ils se sont qualifiés
Qatar 1 – 4 Corée du Sud
Corée du Sud 3 – 0 Liban
Ouzbékistan 2 – 2 Corée du Sud
Iran 1- 0 Corée du Sud
Corée du Sud 2 – 1 Qatar
Liban 1 – 1 Corée du Sud
Corée du Sud 0 – 1 Iran
Les stars coréennes
Bien que la majorité des joueurs coréens jouent encore dans le championnat local qui n’est pas des plus médiatisés, l’équipe nationale renferme de belles individualités qui ont fortement contribué à cette qualification en Coupe du monde.
Son Heung-Min : c’est le joueur à suivre en ce moment du côté de la Corée du Sud. Le joueur du Bayer Leverkusen est en très grande forme. Il flambe depuis quelques semaines et est devenu un titulaire en puissance. Toujours bien placé et à l’affût de la moindre faille, Son Heung-Min est un véritable poison pour les défenseurs avec sa belle technique et sa pointe de vitesse. Disposant d’une belle frappe, il peut à tout moment débloquer une situation mal embarquée pour son équipe.
Park Chu Young : révélé du côté de Monaco, celui qui était la star numéro 1 dans son pays est allé se perdre à Arsenal, mais garde tout de même la confiance de son sélectionneur. Très habile techniquement, c’est le meneur de jeu attitré de l’équipe nationale.
I. Z.