L’entraîneur bosniaque, dont le contrat avec l’EN s’achèvera cet été, c’est-à-dire à la fin du Mondial 2014, n’a pas encore tranché sur son sort avec les Verts. Dans le but d’instaurer de nouvelles traditions dans la gestion de l’EN, le président de la FAF a discuté longuement avec Halilhodzic pour avoir une réponse claire et nette de sa part. Le membre du comité exécutif de la FIFA ne veut pas perdre de temps dans le but d’assurer une bonne prise en charge du staff technique des Fennecs après le Mondial 2014.
Selon quelques indiscrétions, le sélectionneur national n’a pas voulu lui donner une réponse claire quant à la poursuite de ses fonctions après le Brésil. Il a demandé un temps de réflexion jusqu’au mois de février pour trancher sur la question. L’ex-sélectionneur des Eléphants laisse planer le doute sur son avenir en EN, refusant pour l’instant de trancher la question. En évoquant les propositions de la part de plusieurs équipes, Vahid Halihodzic donne l’impression qu’il n’a plus envie de continuer l’aventure avec l’EN. L’entraîneur bosniaque aurait conditionné son maintien après le Mondial par une augmentation de salaire. Vahid, qui touche un salaire de 100 000 euros, estime que les résultats enregistrés avec l’EN depuis son arrivée plaident en sa faveur, et que par conséquent, sa demande d’augmentation de salaire est logique. Au niveau de la FAF, on ne veut pas se précipiter, car le plus important est de bien gérer ce dossier.
La FAF veut éviter le scénario de l’après-2010
En attendant le mois de février pour savoir si Vahid poursuivra sa mission ou non après le Mondial brésilien, au niveau de la FAF, on a tiré les leçons de l’après-Mondial sud-africain dont les conséquences ont été catastrophiques pour notre EN, du moins jusqu’en 2012. On se souvient que la FAF avait mal géré le dossier de l’ex-sélectionneur, Rabah Saâdane, après le Mondial 2010. Ce dernier, qui était sur le point de partir après la participation au Mondial sud-africain, a accepté de continuer à driver l’EN, mais le nul contre la Tanzanie à Tchaker a précipité son départ. Son remplacement par Benchikha n’a pas eu l’effet escompté, et l’EN s’est fait éliminer sans gloire des éliminatoires de la CAN 2012. Toutes ces erreurs commises, la FAF ne veut pas les reproduire en 2014, c’est pour ces raisons que le bureau fédéral veut prendre ses dispositions pour mieux gérer l’après-Mondial 2014.
K. H.