Le président de l’USM El-Harrach (Ligue 1), Mohamed Laïb, s’est dit mardi disposé à recevoir ses adversaires au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, si la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) mettait à exécution sa menace de ne pas homologuer le stade de Mohammadia pour la phase retour du championnat.

« Nous sommes prêts à recevoir nos adversaires à Tizi Ouzou, s’il le faut. Maintenant, si la LFP ne nous autorise pas à jouer à El-Harrach, nous serons obligés d’aller chercher ailleurs. A Alger, toutes les enceintes sont occupées, chose qui pourrait nous pousser à se rabattre sur Tizi Ouzou, mais on n’en est pas encore là », a indiqué le premier responsable du club harrachi.

Le club banlieusard s’est vu accorder un délai jusqu’à la trêve hivernale pour l’installation d’une nouvelle tribune au niveau du stade du 1^er-Novembre de Mohammadia, « au risque de recevoir ses adversaires ailleurs durant la phase retour », avait affirmé à l’APS le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj.

Lors d’une visite d’inspection effectuée il y a quelques jours au stade du 1^er-Novembre, la commission d’homologation de la LFP a de nouveau émis des réserves, comme ce fut le cas, une première fois, en juillet dernier. Cette commission a constaté que l’installation de la nouvelle tribune, réservée aux supporters de l’équipe adverse, n’a pas encore été réalisée.

« C’est incompréhensible de nous demander d’installer une nouvelle tribune en l’espace d’un mois seulement ! Je précise que ce dossier dépend de l’APC de Mohammadia et non pas du club, d’ailleurs, il y aura bientôt un appel d’offres en vue du lancement des travaux », a-t-il ajouté.

Le président de l’USMH s’est dit « étonné » par la décision de la LFP d’autoriser son équipe à accueillir l’ES Sétif (défaite 2 à 0) au stade de Mohammadia, samedi dernier, dans le cadre de la 14^e journée, au moment où elle a privé son club de recevoir le RC Arba (défaite 2 à 1) dans cette enceinte, en 1/32 de finale de la coupe d’Algérie.

« Je me demande pourquoi on agit d’une manière aussi illogique. Nous aurions pu jouer face au RCA chez nous, ensuite, on nous autorise à évoluer face à l’ESS à El-Harrach », a regretté Laïb.

Enfin, le président harrachi a dénoncé « une campagne qui vise à déstabiliser » son équipe, tout en demandant aux « responsables du football national de ne pas faire dans le deux poids deux mesures », a-t-il conclu.

 

« La suspension de Charef et Haniched est injuste »

D’autre part, le président de l’USM El-Harrach a qualifié mardi d’«injuste » la sanction infligée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) à l’entraîneur Boualem Charef et son adjoint M’hamed Haniched.

« Franchement, c’est de la pure injustice. Nos deux techniciens n’ont rien fait de grave pour être sanctionnés de la sorte. Au cours du match perdu à domicile face à l’ES Sétif (0-2), le délégué au match, Nacereddine Baghdadi, a mentionné dans son rapport le comportement indigne du quatrième arbitre envers les joueurs et le staff technique, ce qui a mis Charef et Haniched dans tout leurs états », a indiqué le premier responsable du club harrachi.

 

L’entraîneur de l’USMH Boualem Charef, exclu par l’arbitre lors du match de son équipe face à l’ESS, a écopé d’un mois de suspension, en plus d’une amende de 50 000 dinars, alors que son assistant, Haniched M’hamed, a été sanctionné de six mois de suspension dont trois avec sursis à compter du 17 décembre et une amende de 50 000 dinars.

Le club a également écopé d’une amende de 20 000 dinars pour conduite incorrecte de l’équipe lors de la même partie face aux Sétifiens. Il s’agit de la seconde suspension pour Charef, lui qui avait été déjà sanctionné la saison dernière pour six mois ferme.