Une rencontre importante pour les Verts même si elle revêt un cachet amical. Le coach aura devant lui moins d’une semaine pour préparer ce rendez-vous qui va nous renseigner davantage sur ses intentions et sur les prédispositions des joueurs. Il est clair que Vahid va opter pour le onze sur lequel il pourra miser à 70 ou 80% contre la Belgique. Il est évident qu’il va choisir contre l’Arménie les joueurs aptes pour composer son onze de départ avec une projection sur le premier match du Mondial prévu le 17 juin prochain à Belo Horizonte contre les Diables rouges. Le dernier match amical disputé par les Fennecs face à la Slovénie n’a pas beaucoup rassuré le sélectionneur national, car l’adversaire n’était très costaud, d’une part, et que, d’autre part, il y avait quelques absents de marque lors de cette joute amicale jouée à Tchaker, à l’image de Feghouli et Medjani alors que Brahimi n’a pas été utilisé.
Instabilité
Le gros souci de Vahid est de stabiliser son onze, car on a vu que lors des trois dernières rencontres disputées par l’EN beaucoup de changements ont été opérés surtout en défense et dans l’entrejeu, deux compartiments sensibles dans une équipe. Il est clair que notre EN manque de cohésion et surtout de constance dans le jeu. Individuellement, la plupart des joueurs ont une technicité au-dessus de la moyenne, mais, collectivement, l’équipe n’est pas encore au point. Beaucoup de réglages sont nécessaires pour que l’équipe puisse maîtriser son jeu et enchaîner ses combinaisons. L’ennemi de Vahid est le temps, car le Mondial approche à grands pas et l’EN a encore des lacunes sur le plan de la cohésion.
La charnière centrale
La sélection algérienne, qui va participer pour la 4e fois de son histoire à une coupe du monde, vise le second tour, une mission qui s’annonce compliquée mais pas impossible. Mais, pour le sélectionneur national, le challenge est excitant surtout quand on sait que les Fennecs n’ont jamais passé le premier tour. Une équipe repose sur sa défense et surtout sur sa charnière centrale. On a vu comment de grandes nations de football ont su relever de grands défis en s’appuyant sur leur défense. Les Italiens restent les plus performants dans ce domaine. La charnière centrale des Verts a été modifiée lors des trois dernières rencontres, ce qui fait que le sélectionneur national est obligé de stabiliser sa charnière centrale une fois pour toutes pour éviter toute mauvaise surprise.
Le milieu de terrain
En plus de la charnière centrale que le sélectionneur doit stabiliser, il y a également le milieu de terrain qui reste instable. Les changements perpétuels opérés au niveau de ce compartiment n’ont pas permis à l’équipe d’avoir la solidité escomptée. Le sélectionneur national est dans l’obligation de trouver des solutions. Beaucoup de joueurs du milieu de terrain ont de la qualité, mais ne sont pas complémentaires dans le jeu. Pour Vahid, c’est un souci qu’il faut vite régler vite. Les deux matches amicaux au programme en Suisse sont des tests importants qui vont certainement donner beaucoup d’enseignements au coach des Verts avant d’aborder le Mondial brésilien.
K. H.