Les deux rencontres disputées respectivement face à l’Arménie et la Roumanie sont insuffisantes pour préparer le Mondial, d’autant qu’il y a encore des imperfections dans l’équipe. Certes, le sélectionneur national avait songé à programmer un match d’application au Brésil, mais cette solution extrême ne peut lui permettre de combler les lacunes avant le premier match du Mondial. L’ambition des Verts est de décrocher le billet qualificatif au moins pour le deuxième tour et ce n’est pas avec un match d’application que le coach bosnien va préparer la Belgique, la Russie et la Corée du Sud. Raison pour laquelle le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tente tant bien que mal de trouver un sparring-partner avant que l’EN ne débute son Mondial face à la Belgique. Au Brésil depuis le 3 juin dernier, le président de la FAF tentera de mettre à profit la présence de tous les présidents de fédérations dont les pays sont engagés en Coupe du monde pour convaincre l’un d’eux à programmer un match amical avant l’entame du Mondial. Mais s’il n’arrive pas à trouver un sparring-partner parmi les nations concernées par le Mondial, il pourra se tourner vers les sélections qui sont actuellement au Brésil et qui ne prendront pas part à la Coupe du monde. A titre d’exemple, la Slovénie a affronté l’Uruguay et Trinidad et Tobago a joué face à l’Argentine. Si une équipe comme l’Argentine a programmé un match amical face à Trinidad et Tobago, rien n’empêchera les Verts de le faire, surtout que leurs adversaires au Brésil, à l’image de la Belgique, a prévu d’affronter les USA sur place. Il est clair que la programmation d’un troisième match amical est plus qu’une nécessité, car rester 13 jours sans disputer la moindre rencontre pourrait être fatal pour les Verts. En plus, on a constaté que face à la Roumanie, il y a eu une nette amélioration par rapport à la sortie de l’EN face à l’Arménie, mais il faut reconnaître que tout n’était pas beau. Le sélectionneur national a besoin d’une autre joute amicale pour pouvoir apporter les correctifs nécessaires avant de jouer la Belgique, le favori du groupe. C’est pour cela qu’il insiste auprès de Raouraoua pour lui trouver un sparring-partner.
N. Boumali