"Je me suis engagé pour une saison renouvelable. Il s'agit d'un des plus grands clubs d'Arabie Saoudite, qui dispose d'importants moyens humains et pédagogiques", a-t-il dit.
"Mais ce qui m'a le plus emballé, c'est le projet sportif intéressant qui m'a été présenté et auquel je serai honoré d'apporter une contribution, en tant que technicien", a ajouté l'ancien international algérien.
Avant de s'intéresser à Djamel Menad, les dirigeants d'Al Wihda espéraient engager le coach Boualem Charef qui, avec très peu de moyens, avait réussi de bons résultats avec l'USM El Harrach (Ligue 1 algérienne de football).
Les négociations entre les deux parties s'étaient arrêtées à un stade préliminaire, Charef ayant dès le départ expliqué que pour des considérations personnelles, il était dans l'incapacité d'exercer dans un pays étranger.
Selon certains de ses proches, cette "incapacité" à quitter le pays était étroitement liée à la scolarité de ses enfants, qui auraient peut-être trouvé des difficultés en changeant de cursus.
Le club d'Al Wihda s'est alors rabattu sur l'entraîneur de l'ASO Chlef et ex-président du NA Hussein Dey, Meziane Ighil. Contrairement à Boualem Charef, qui avait coupé court dès les premiers contacts, Ighil s'était engagé de manière assez approfondie dans les négociations.
Au moment où les deux parties semblaient sur le point d'officialiser le contrat, car ayant trouvé un terrain d'entente sur les différentes modalités du contrat, le transfert a fini par tomber à l'eau suite à un différend sur le plan administratif.
Malgré cet échec, les dirigeants d'Al Wihda n'ont pas renoncé à leur objectif d'offrir les compétences d'un technicien algérien à leur équipe, poursuivant ainsi la prospection jusqu'à tomber sur la piste de Djamel Menad.