«C’est un grand honneur d’être reçus par le président de la République à notre retour, après cette épopée au Brésil. Cela démontre, encore une fois, l’importance accordée par M. Bouteflika à la famille du football et notamment à l’équipe nationale», a déclaré M. Raouraoua à l’APS, à sa sortie de l’audience.
«Les orientations du Président seront suivies d’effet»
Le président de la République a émis hier son souhait de voir Vahid Halilhodzic poursuivre son aventure avec les Verts. «C’est une grande équipe que nous avons. Il faut que Vahid reste avec nous», dira-t-il devant ses deux invités. Mohamed Raouraoua, à sa sortie de l’audience semblait très convaincu par le discours de Bouteflika. «Le président Bouteflika s’intéresse à tout ce qui se passe dans le football national et en particulier dans l’élite. Nous l’avons écouté avec ses sages conseils et aussi nous avons parlé encore du développement du football futur. Nous sommes certains que ses orientations, déjà émises à plusieurs reprises, seront suivies d’effet», a-t-il ajouté.
«Vahid, je ne peux pas en parler maintenant»
Interrogé, avec insistance, sur le devenir du sélectionneur Vahid Halilhodzic, en fin de contrat avec les Verts, Mohamed Raouraoua a refusé d’y répondre. «Je ne peux pas en parler maintenant», a-t-il lâché, avant de monter dans une voiture, en direction de la résidence Djenane El-Mithaq, où il était convié, avec toute l’équipe nationale, à un f’tour (rupture du jeûne) par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Alors, que doit-on comprendre de tout cela ? Nous avons, d’un côté, le président de la République, qui exige le maintien de Vahid, de l’autre, Mohamed Raouraoua, qui dira qu’«il a écouté les sages conseils du Président», avant d’ajouter que «les orientations du Président seront suivies d’effet». Et pour compliquer encore plus cette problématique, le même président de la FAF qui refuse d’évoquer l’avenir du coach…
A.B.