Tout d’abord, Abdelmoumen, que pouvez-vous nous dire de votre récompense ?
Je suis très content et honoré de cette distinction, je tiens à remercier tout le monde pour ce beau cadeau. Je remercie le wali d’Alger et le directeur de Cima Motors pour cette belle récompense et surtout pour cette belle initiative.
Une récompense après votre beau parcours en Coupe du monde avec l’EN…
Ce qu’il faut savoir au début, c’est que jouer en équipe nationale est une fierté et un devoir. Je suis très content d’avoir été un homme de cette sélection qui a fait la fierté du peuple algérien et qui a surtout fait beaucoup de belles choses pour essayer de rendre les supporters heureux.
Vous avez été l’auteur de deux buts, rejoignant ainsi la liste très fermée des Assad, Slimani. Que ressentez-vous ?
Bien entendu, comme je l’ai déjà dit, c’est un immense honneur pour moi que d’être parmi ces joueurs qui sont rentrés dans l’histoire du football algérien et qui ont réalisé un exploit. Maintenant, il ne faut pas s’arrêter là, il faut juste continuer à travailler. C’est grâce à mes équipiers que j’ai pu marquer deux buts. D’ailleurs, tout le monde a fait une belle compétition et c’est un succès d’équipe pas de tel ou tel joueur.
Après le but face à la Corée vous avez couru vers Halilhodzic. Etait-ce une sorte de message ?
Le sélectionneur est parti maintenant. Non, lorsque j’ai marqué, j’ai eu une immense joie. J’ai couru vers lui et l’ai pris dans mes bras pour un moment de communion entre un joueur et son entraîneur.
Vous vous êtes révélé aux yeux du monde entier. N’aviez-vous pas une revanche à prendre ?
Je crois que ma belle Coupe du monde est une réponse à tous mes détracteurs qui n’ont pas cessé de dire que je n’étais pas fait pour la sélection ou bien encore que je n’étais qu’un joueur de 10 minutes. Dieu merci, j’ai été récompensé dans mes efforts et tout ce que je peux dire, c’est que j’ai répondu à ceux qui doutaient de moi.
Après un tel parcours en Coupe du monde, les supporters veulent à présent le titre africain. Un commentaire…
Je pense que c’est tout à fait normal à présent. Les supporters ont toujours été présents avec nous lors des moments de joie et de peine. C’est tout à fait normal. Je pense que le fait que l’attente du peuple se fasse de plus en plus grande est un facteur stimulant pour tout le monde. Nous allons travailler et on va essayer de faire en sorte de contenter nos supporters qui ont toujours été là pour nous. Nous avons les moyens d’aller chercher la Coupe d’Afrique et nous allons tout faire pour la gagner et faire rayonner l’Algérie sur le plan continental.
Revenons si vous le voulez à vos contacts. Où ça en est ?
Pour le moment, il n’y a rien du tout. Il y a des approches et des contacts, mais il n’y a rien de concret.
Les dirigeants de votre équipe ont assuré qu’ils ne bloqueraient pas votre départ…
De toute façon, les dirigeants de mon équipe en Tunisie ont toujours été corrects avec moi. Il y a un respect mutuel entre nous. Moi, pour ma part, je ne ferai rien du tout avant de m’asseoir autour d’une table et de discuter avec mes dirigeants. Rien ne se fera sans leur aval.
On a entendu parler de la piste française et de la piste qatarie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Il n’y a rien à dire pour le moment, tout ce que je sais, c’est qu’il y a des touches et des contacts par-ci, par là. A l’heure où je vous parle, il n’y a absolument rien de concret. Je ne suis pas le seul à prendre une telle décision, car comme je viens de l’assurer, je vais avoir une discussion avec le président Slim Riahi et mes dirigeants en Tunisie pour se mettre d’accord. Tout sera fait en étroite concertation.
Les supporters ont envie de savoir où allez-vous jouer la saison prochaine…
C’est une question de destin comme on dit. On va bien prendre le temps d’étudier les contacts et on verra par la suite. Je suis ambitieux et je souhaite progresser. Cependant, j’espère bien être en Europe la saison prochaine. Ça demeure ma priorité absolue pour la nouvelle saison.
I. Z.
«J’ai prouvé que je n’étais pas un joueur de 10 minutes»
«J’ai des contacts, mais rien d’officiel»
«L’attente grandissante du peuple est stimulante»