Décès Ebosse: Aït Djoudi : «On a perdu un grand Monsieur»

Très touché par le décès de l’attaquant kabyle Albert Ebossé, le coach Aït Djoudi, qui a eu le joueur sous sa coupe tout au long de la saison dernière, affirme que la JSK et le football algérien en général ont perdu un grand Monsieur

un homme de valeur qui a toujours eu un comportement exemplaire, sur et en dehors des terrains : «C’est un gros choc pour nous tous, je tiens à présenter mes condoléances à la famille du défunt, à la JSK et à toute la famille du football algérien. C’est un véritable drame qui s’est passé, et Dieu a voulu que ça tombe sur un des joueurs les plus sages et les plus gentils que j’aie eu à diriger. Nous avons vraiment perdu un grand Monsieur, un joueur qui a toujours été souriant, et ce, même après une défaite. En une année de travail, je ne l’ai jamais vu en colère, il était toujours radieux, c’était également un véritable buteur racé, un joueur qui ne rechignait jamais sur le travail. Et même lorsqu’il est passé par un passage à vide, il était toujours autant déterminé. C’est une grosse perte pour nous tous, c’est vraiment malheureux, mais que voulez-vous que je vous dise, les malheurs touchent le plus souvent les meilleurs.»

 

«Il faut que la violence cesse dans nos stades, ça ne peut plus continuer»

Le coach nahdiste en veut certes à ceux qui ont provoqué la mort d’Ebossé en lançant des projectiles sur le terrain, dont l’un d’eux a été mortel pour le joueur de la JSK, mais il en veut également à ceux qui, selon lui, vendent des rêves aux supporters, visant indirectement le président Hannachi et la presse qui a fait de la JSK une citadelle imprenable qui a fini par prendre l’eau face à une équipe de l’USMA réduite à dix : «Vous savez, la violence ne cesse de prendre de l’ampleur dans nos stades, il faut que ça cesse, ça ne peut plus continuer. Les mentalités doivent changer, il faut que les gens soient patients, après tout ce n’est que du foot. Il faut que les gens apprennent à accepter la défaite et le match nul, comme ils font pour fêter les victoires. Il faut que les supporters soient patients avec leurs équipes, être exigeant c’est une chose, mais se comporter de la sorte c’est autre chose. Il y a d’autres moyens d’afficher son mécontentement, la violence ne mène à rien. Et puis il faut se dire que certaines parties ne sont là que pour vendre des rêves, il faut aussi savoir être réaliste, ne pas promettre monts et merveilles pour semer par la suite la colère qui se transforme le plus souvent en violence ».

M. A.

 

Donald (JSS) inconsolable

L'attaquant camerounais Donald s'est distingué une fois de plus, après sa belle prestation devant l'ASO, il vient de le confirmer contre le Mouloudia de Béjaïa ; en plus de son but, il a donné du fil à retordre aux défenseurs adverses par ses dribbles. Les locaux avaient éprouvé les pires difficultés pour le neutraliser. Cet élément sera sans aucun doute la révélation de cette édition. Cet attaquant, après avoir su la terrible nouvelle sur Ebossé, était inconsolable tout au long du voyage retour à Béchar, il ne croyait pas que son ami a subi un tel sort tragique.

 

Hervé Tchami (USMBA) était très attristé

Contrarié de voir ce qui venait de frapper son compatriote, Albert Ebossé, disparu tragiquement samedi soir sur le terrain du stade du 1er-Novembre-54 de Tizi-Ouzou, le joueur Camerounais, de l’USMBA, Hervé Tchami, était très consterné et ne pouvait plus retenir ses larmes durant toute la nuit de samedi. L’attaquant d’El-Khadra se demande encore s’il arriverait à terminer sa mission avec son club l’USMBA au niveau du championnat national d’Algérie cette saison, surtout après avoir vu ce que vient de subir son compatriote comme sort sur un terrain d’Algérie à cause d’une simple défaite subie par son club, la JSK et de surcroît lors de la seconde journée. 

 

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